Ce week-end, notre horloge a avancé d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche, et nous avons perdu une heure de sommeil. Un changement de rythme pas complètement anodin : selon une étude américaine présentée le 27 mars lors de la session annuelle de l’American College of Cardiology à Washington, passer à l’heure d’été augmenterait le risque d’être frappé par une attaque cardiaque le lundi suivant ce changement.

Un risque supérieur de 25 %

En temps normal, les attaques cardiaques sont déjà plus fréquentes le lundi matin que les autres jours de la semaine. Cela s’explique par "le stress que peut occasionner la perspective d’une nouvelle semaine de travail associé au changement de rythme de nos cycles de sommeil qui survient durant le week-end", selon le Dr Amneet Sandhu, l’un des auteurs de l’étude.

Les chercheurs ont voulu savoir si le passage à l'heure d'été aggravait ce phénomène classique, du fait de la perte soudaine d’une heure de sommeil. Durant quatre années, ils ont comparé la fréquence des admissions pour infarctus dans plusieurs hôpitaux du Michigan, avant le passage à l’heure d’été et le lundi juste après.

Sur les 42 000 admissions pour infarctus examinées, ils ont trouvé qu’en moyenne 32 personnes faisaient une attaque cardiaque tous les lundis. Mais ils ont surtout constaté que les lundis suivant ce passage à l’heure d’été, en moyenne 8 cas d’infarctus supplémentaires étaient recensés. 

Le risque de faire un infarctus ce lundi serait ainsi supérieur de 25% par rapport aux autres lundis de l’année.

Où sont les défibrillateurs ?

Depuis mai 2007, toute personne, même non médecin, est autorisée à utiliser un défibrillateur automatique externe pour faire repartir le cœur d’une personne en arrêt cardiaque (il faut également appeler le 15).

De plus en plus de défibrillateurs sont accessibles dans les lieux publics. Pour savoir à l’avance où ils se trouvent, le site http://defibrillateurenfrance.humanis.com propose une carte contributive recensant les défibrillateurs installés sur le territoire.

Consultez notre dossier sur les gestes de premier secours.

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