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Actualités 24/07/2014

Fin de vie : le débat qui divise

Le débat sur la fin de vie, tandis qu’une loi est annoncée pour la fin de l’année et que des faits divers défraient la chronique, est très prégnant en cette première moitié d’année 2014.

Une loi sur la fin de vie annoncée pour 2014

Le débat sur l'euthanasie refait surface après les déclarations de François Hollande à la presse le 14 janvier, et les rebondissements de l’affaire Vincent Lambert. La notion "d'assistance médicalisée" évoquée par le président pourrait aboutir à un texte de loi autour de l'été 2014.

Inscrit dans ses engagements présidentiels (proposition 21), le droit à « l'assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité » a été évoqué par François Hollande lors de sa conférence de presse. Evoquant un prochain texte de loi, le président de la République a formulé le souhait qu’il« puisse être élaboré sans polémiques, sans divisions et simplement dans l’idée qu’un cheminement est possible pour rassembler toute la société…

 

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Près de 7 hommes sur 10 et 6 femmes sur 10 décèdent à l'hôpital

Une enquête relève qu'en 2009, 58% des décès constatés en France s'étaient produits à l'hôpital, 26% à domicile et 12% en maison de retraite. Avec des différences selon l'âge, le sexe et la pathologie dont souffrent les personnes.

L’article de l'Institut national d'études démographiques (Ined), diffusé en mars dans la revue Population, analyse les parcours de fin de vie au cours du dernier mois de l'existence*.

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La Belgique élargit l’euthanasie aux enfants sans limite d’âge

Douze ans après la dépénalisation de l’euthanasie pour les adultes, les députés belges viennent de voter une loi étendant l’euthanasie aux mineurs « en capacité de discernement », quel que soit leur âge.

Malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique, la Belgique est donc devenue le premier pays au monde à autoriser les enfants atteints d'une maladie incurable, sans limite d'âge mais « en capacité de discernement », à choisir comme les adultes l'euthanasie pour abréger leur souffrance.

La loi prévoit plusieurs conditions encadrant ce recours à l’euthanasie des mineurs…

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Le Dr Nicolas Bonnemaison est acquitté

L'ex-urgentiste était accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie. Son acquittement est « une décision énorme » saluée par ses avocats. Le feuilleton judiciaire concernant Vincent Lambert n’est en revanche pas terminé. Et le débat sur la fin de vie se brouille davantage.

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 « Les classes sociales peu favorisées seraient les plus confrontées à l’euthanasie »

Le débat sur la fin de vie et l’éventuelle légalisation de l’euthanasie divise profondément en France. Le point de vue de Robert Holcman, directeur d’hôpital, auditeur à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), professeur à l'Institut d'études politiques de Bordeaux et auteur de nombreux articles et ouvrages*.

Hopital.fr : Pourquoi faites-vous un lien entre les notions d’euthanasie et de suicide ?

R. Holcman :En 1987, la France a interdit le livre « Suicide, mode d’emploi » qui présentait les différents médicaments permettant de mettre fin à ses jours paisiblement, car il avait été retrouvé au chevet de personnes suicidées. Une loi a dès lors fait de l’incitation au suicide un délit. Or aujourd’hui, on envisage de légiférer sur les modalités permettant à un tiers de mettre fin aux jours d’une personne le demandant… Dès lors, pourquoi ne pas plutôt autoriser l’accès des personnes gravement malades aux moyens de se suicider dans des conditions décentes, si elles en ont les moyens (hors les cas particuliers de personnes inconscientes ou tétraplégiques) ?

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