Sur le territoire auvergnat, l’expérimentation de la télémédecine dans la surveillance de l’insuffisance cardiaque se révèle prometteuse. Sur les 315 patients suivis à distance en 2012, 22 ont dû être hospitalisés mais pour 7 jours au lieu des 10,5 jours habituels. 18 sont décédés.  Sans cela, plus de 80 patients auraient été hospitalisés et plusieurs dizaines de décès auraient été constatés.

« L’économie est de « 7 000 € par an et par patient » a déclaré en juin 2013, lors de la présentation des résultats des deux années d’expérimentation, l’initiateur de Cardiauvergne, le professeur Jean Cassagnes.

L’intérêt des nouvelles technologies pour la télésurveillance médicale

Les patients volontaires s’engagent à se peser chaque matin sur une balance intelligente qui transmet les données à un professionnel de santé. Il faut dire que la prise de poids est un marqueur important de l’insuffisance cardiaque. La structure a établi un seuil d’alerte (hausse de 2kg par rapport au poids de référence) et un seuil d’alarme (hausse de 5kg).

En fonction du résultat, le patient ainsi que son médecin et son infirmière sont contactés pour une visite de contrôle. L’infirmière a, au préalable, reçu un smartphone afin de transmettre à la structure fondée par l’ancien chef du pôle cardiologie du CHU de Clermont-Ferrand un compte-rendu.

Encourageant, le dispositif est d’autant plus encouragé qu’il améliore la qualité de vie des patients. 

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