L’excellence de l’offre médicale et hospitalière en France est reconnue internationalement, et participe au classement de la France parmi les meilleurs systèmes de soins au monde.

Le secteur de la santé étant de plus un élément essentiel du développement économique national, la diplomatie française doit s’employer encore plus à l’avenir à mobiliser ses efforts afin d’amplifier et faire reconnaître les domaines où les retombées en termes d’emploi et de croissance sont les plus prometteurs. 

Implanter l’offre hospitalière à l’étranger 

La création depuis le 1^er janvier 2015 de l’agence nationale Expertise France devrait permettre rapidement d’accompagner l’implantation de l’offre hospitalière à l’étranger. Le catalogue de prestations hospitalières est déjà riche : formation initiale et continue des médecins, des soignants, des ingénieurs et des managers hospitaliers, expertise technique et médico-technique, vente d’hôpitaux clé en main, etc. 

Accueillir des patients étrangers solvables

De même, le rapport de Kervasdoué préconise de promouvoir, d’organiser et de contrôler la prise en charge de patients étrangers en France. Le contexte international est très concurrentiel. Mais la qualité et la compétitivité des équipes hospitalières françaises sont à nouveau soulignées, sans être pour autant suffisantes.

Il conviendrait, selon le rapport, d’être mieux organisé en amont (en identifiant au sein du réseau diplomatique, pour chaque ambassade des pays cibles, un correspondant santé), de mieux animer le réseau des médecins étrangers formés en France, sans doute de faire évoluer la notion de « publicité » pour une équipe médicale ou un hôpital, de simplifier la procédure des visas pour les patients, leurs familles et les médecins venant se former en France, etc.

Le rapport cible à terme (d’ici cinq ans) la création de 25 000 nouveaux emplois et 2 milliards d’euros annuels de recettes supplémentaires, en vitesse de croisière… et en toute transparence.