Marisol Touraine s'est exprimée suite à plusieurs épisodes récents de violence recensés dans les hôpitaux. La ministre a rappelé qu'il fallait "rester raisonnable et responsable". "Il ne s'agit pas de faire rentrer ni l'armée ni la police en masse dans les établissements de santé. Les soignants sont là pour soigner et il ne faut pas confondre les espaces. Un hôpital, ce n'est pas un quartier de sécurité", a souligné Marisol Touraine.
La ministre a jugé inacceptable "que des personnels soignants (...) soient menacés alors qu'ils se portent au secours de nos concitoyens" et "qu'il y ait des établissements dans lesquels des professionnels de santé se sentent en danger". 
Elle a rappelé avoir demandé, avec le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, un "état des lieux". Ils avaient souligné mercredi dans un communiqué commun que la lutte contre les violences dans les établissements de santé passait par une actualisation des conventions qu'ils ont signées avec les services des forces de sécurité de l'Etat.
"D'ores et déjà des mesures ont été prises, par exemple à Marseille avec un renforcement des dispositifs de sécurité [...] et une formation, notamment des personnels soignants", a-t-elle ajouté.
"J'ai demandé à ce que dans les trois mois l'ensemble des agences régionales de santé [ARS] fassent le point sur tous les établissements et identifient les établissements les plus à risques. Tous ne sont pas dans les mêmes situations", a observé la ministre.
Elle a également demandé à ce "que l'on forme les soignants à réagir à l'agressivité" qu'ils peuvent rencontrer et "que l'on mette en place les moyens nécessaires, soit des forces de sécurité, soit des vigiles, comme c'est le cas à Marseille", a réagi Marisol Touraine.

 Article publié le 10/09/2013 

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