En hiver, les pollutions sont plus fréquentes à cause de l’utilisation du chauffage et des conditions météorologiques anticycloniques souvent défavorables à la dispersion des polluants. Elles sont également favorisées par un phénomène dit d'"inversion de température" : avec le sol qui se refroidit notamment pendant la nuit, les polluants se retrouvent piégés par un "couvercle" d'air chaud.

Ces épisodes de pollution peuvent entraîner l’apparition ou l’aggravation de différents symptômes (allergies, asthme, effets cardio-pulmonaires, etc.), notamment chez les personnes les plus vulnérables, à savoir :

• les nourrissons et jeunes enfants ;
• les femmes enceintes, ;
• les personnes âgées ;
• les personnes asthmatiques ;
• celles souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires.

« Ne pas faire de sport »

Pour faire face à ce pic, de nouvelles recommandations* ont été émises par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) le 11 décembre 2013.

Les conseils à l’attention des populations vulnérables et sensibles sont les suivants :

• Évitez les activités physiques et sportives intenses (en plein air ou à l’intérieur) ;
• En cas de gêne respiratoire ou cardiaque inhabituelle, consultez votre médecin ou pharmacien ;
• Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement doit être adapté ;
• Si vous sentez que vos symptômes sont moins gênants quand vous restez à l’intérieur, privilégiez des sorties plus brèves que d’habitude ;
• Évitez de sortir en début de matinée et en fin de journée et aux abords des grands axes routiers.

Pour l'ensemble de la population, il est recommandé de ne pas faire de sport, y compris le vélo pour ses déplacements lorsque le seuil d'alerte est atteint. Un individu inhale 15 litres d'air en moyenne en marchant et jusqu'à 100 litres lors d'activités d'endurance.
Il est néanmoins recommandé de continuer à aérer son logement.Quant aux masques de protection (type chirurgie), ils n'arrêtent pas les particules.