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Actualités 17/02/2012

Nouvel appel au volontariat pour l’étude NutriNet-Santé


[hopital.fr] Deux ans et demi après le lancement du programme de recherche, les responsables de l’étude NutriNet-Santé relancent leur appel à volontariat afin de constituer, en France, la plus grande cohorte au monde pour comprendre les relations entre nutrition et santé.

L’idée était de recruter 500 000 volontaires sur cinq ans. Les Nutrinautes, comme on les appelle, sont aujourd’hui au nombre de 210 000. Les responsables de l’étude  renouvellent donc leur appel pour trouver plus de volontaires (de tous âges, de tous niveaux socio-économiques, de toutes régions, bien portants ou malades), qui acceptent de consacrer un peu de leur temps par Internet, environ un quart d’heure par mois. L’objectif de cette étude dirigée par le Pr Serge Hercberg est d’améliorer les connaissances en nutrition afin de déboucher sur des recommandations scientifiquement valides permettant d’orienter les comportements des consommateurs.

Comment ça marche ?

A l’inscription sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr, les Nutrinautes remplissent un dossier de base comprenant des questionnaires alimentaires (3 enregistrements alimentaires de 24 heures sur 21 jours), un questionnaire sur l'activité physique, des données anthropométriques, sociodémographiques, des informations sur leur mode de vie et sur leur état de santé.

Les e-volontaires reçoivent chaque mois un e-mail les informant de l’avancement de l’étude et des nouveaux questionnaires à remplir pour compléter leur dossier. 

Ce qui est intéressant avec le media Internet, c’est que les questionnaires peuvent être remplis quand le volontaire le souhaite, de façon continue ou non…

Des premiers résultats instructifs

Les données collectées à ce jour offrent l’opportunité de connaître, de façon précise, les comportements alimentaires de la population française et l’adéquation de ces comportements aux recommandations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNNS). On s’aperçoit que :

  • L’adéquation aux recommandations du PNNS apparaît moins bonne chez les hommes, les jeunes, les ouvriers, les populations à bas revenus, les fumeurs et les sujets vivant dans les régions du Nord et de l’Est de la France.
  • A l’inverse,  les scores d’adéquation les plus élevés sont observés chez les femmes, les cadres supérieurs, les hauts revenus et les sujets vivant dans les régions Méditerranée, Sud-ouest, Centre-Est et en région parisienne ;
  • Les personnes connaissant le mieux les repères nutritionnels du PNNS ont tendance à avoir un comportement alimentaire en meilleure adéquation aux recommandations.

A plus long terme, l’étude NutriNet-Santé permettra d’étudier les effets des comportements alimentaires sur les maladies cardiovasculaires, les cancers, l’obésité, le diabète, l’hypertension notamment.

Pour s’inscrire, rendez-vous sur www.etude-nutrinet-sante.fr ou sur l’application Facebook http://apps.facebook.com/nutrinet-sante/?ref=ts.

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