"On est passé de plus de 3 000 services d'urgence en 1988 pour 9 millions de passages par an, à 690 services pour 18 millions de passages", rappelle la coordination dans un communiqué d'après rencontres. Or, souligne-t-elle, ni les Services mobiles d'urgence et de réanimation (Smur) ni les consultations de médecine générale ni les maisons médicales ne peuvent se substituer aux urgences. Et de plaider de facto pour "l'arrêt des fermetures de services d'urgences et des suppressions de Smur" ainsi que "le réexamen des situations locales en fonction des besoins de la population, assorti de réouvertures de sites chaque fois que nécessaire".

Par ailleurs, le devoir d'alerte dont se fait l'écho la coordination pour une présence uniforme des structures d'urgences dans l'Hexagone, prévaut également pour les maternités, citant les "luttes" francilienne des Bluets et des Lilas, alsacienne de Thann. Dans ce cadre, ses responsables réclament un maillage de maternité de niveau 1 sur l'ensemble du territoire national garantissant des temps d'accès inférieurs à 30 minutes, afin de réduire la mortalité périnatale et maternelle. Au passage, cela nécessite d'être accompagné par une augmentation du nombre de professionnels de santé formés.

Article de Thomas Quéguiner publié le 04/11/2013