• Twitter
  • Facebook
Actualités 25/04/2012

Journée mondiale du paludisme pour poursuivre la lutte contre la maladie


[hopital.fr] Le 25 avril se tient la Journée mondiale du paludisme qui a cette année pour thème « Maintenir les progrès, sauver des vies : investir dans la lutte contre le paludisme ». Cette journée vise à mobiliser l’opinion publique et à faire prendre conscience aux parties prenantes qu’un effort mondial est nécessaire pour une lutte efficace.

Concernant le nombre de cas de paludisme estimés par an, la France est classée au premier rang des pays occidentaux mais le nombre de cas ne cesse de diminuer, passant  d’environ 7 000 annuels autour de l’année 2000 à environ 5 300 en 2006.

En France, un paludisme d’importation

En France métropolitaine, les cas de paludisme s’observent presque uniquement chez des personnes qui reviennent d’un pays où la transmission de cette maladie parasitaire est active. Dans le cas où une personne est touchée par le paludisme, une déclaration obligatoire[1] doit être faite. L’objectif de la déclaration est de mettre en place des actions préventives et de conduire des programmes adaptés aux besoins de santé publique. Les médecins ou les biologistes qui diagnostiquent un cas de paludisme doivent le signaler au médecin de leur Agence régionale de santé (ARS) afin que ce dernier recherche l’origine de la transmission et effectue – si nécessaire – des mesures de contrôle.

Si le nombre de personnes touchées est en baisse en France, si les décès en Afrique ont diminué d’un tiers depuis 10 ans, la maladie est loin d’être éradiquée.

Le paludisme dans le monde, véritable arme de destruction massive

En Afrique subsaharienne, le paludisme tue plus de 3 000 personnes par jour dont un enfant toutes les 30 secondes et le taux de mortalité dû à cette maladie parasitaire est d’au moins 85 %.

L’Afrique reste le continent le plus touché mais la maladie est présente dans une centaine d’autres pays, particulièrement dans les zones tropicales défavorisées de l’Asie du Sud-est de l’Est de la Méditerranée et de l’Ouest du Pacifique.  A ce jour, 40 % de la population mondiale est exposée à la maladie.

Depuis 10 ans des progrès existent mais ils seront fragiles si le paludisme ne demeure pas une des priorités des décideurs politiques. A l’échelle planétaire, mettre un terme au fléau qu’est le paludisme nécessite environs 7 milliards de dollars par an pendant les dix prochaines années.

[1]  La déclaration obligatoire consiste en un recueil exhaustif de données, permettant une analyse aussi exacte que possible de la situation et de l'évolution des 30 maladies à déclaration obligatoire en France.

Haut de page
  • Twitter
  • Facebook