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Actualités 09/02/2015

Le LIEN fait le point sur les accidents médicaux

[hopital.fr] - Le 5 février dernier avait lieu la 5ème édition des Etats Généraux des Infections Nosocomiales et de la Sécurité des Patients organisée par le LIEN, l’occasion de faire le point sur ces accidents médicaux où la transparence n’est pas toujours au rendez-vous.

Association de défense des patients et des usagers de la santé, le LIEN s’engage à défendre les victimes d’accidents médicaux. Durant cette journée, elle a de nouveau rappelé la difficulté qu’elle rencontre à trouver des chiffres et des données fiables sur ce que l’on appel dans le jargon médical, un Evénement Indésirable Grave (EIG). Ces accidents sont définit comme « un événement défavorable pour le patient consécutif aux stratégies et actes de diagnostic et de traitement et qui ne relève pas d’une évolution naturelle de la maladie », précise l’association.  Chiffres d’hospitalisations, nombre de décès, coût économique… autant de données qui peinent à être chiffrées : « L’heure n’est toujours pas à la transparence, il est indispensable que soit enfin levée cette opacité », indique l’association dans son dossier de presse.

Néanmoins,  quelques études permettent d’estimer l’importance des accidents médicaux en France. Entre 275 000 et 395 000 événements indésirables graves par an sont estimés, selon la dernière étude INES de 2010. Cette étude rappelle également les « 10 000 morts annuels » en France annonçaient en janvier 2009 par Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Beaujon et secrétaire national de l’UMP chargé de la Santé, dans un entretien au Journal du Dimanche.

D’après l’étude IRDES de 2012, ce ne sont pas moins de 730 millions d’euros qui ont été engagés pour le surcoût total des neuf événements indésirables sélectionnés dans cette étude et plus de 1,5 milliards d’euros en rajoutant les coûts des autres accidents médicaux non pris en compte, les coûts sociaux et d’indemnisation… 

Même combat pour le Médiator et la pharmacovigilance

 « On estime dans notre pays à 150 000 le nombre d’hospitalisations annuelles liées à des accidents médicamenteux et de 13 à 18 000 le nombre de morts provoquées par des médicaments », explique le député Roland Muzeau en conclusion des travaux de la mission sur le Médiator et la pharmacovigilance, dans le cadre du rapport déposé par la commission des affaires sociales de l’Assemblée.

Par ailleurs, en France 10 000 personnes décèdent chaque année d’une infection nosocomiale dont la moitié pour lesquelles le pronostic vital n’était pas engagé.    

Consultez notre dossier lié La représentation des usagers et le respect des droits

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