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Actualités 10/02/2014

SAMU-69 : le centre 15 entièrement repensé et redimensionné

Le Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA) du SAMU 69 a été entièrement repensé et reconstruit au sein du pavillon R de l’hôpital Edouard Herriot (Hospices Civils de Lyon).

Après 6 mois de travaux, le nouveau CRRA-Centre 15 du Rhône est opérationnel depuis fin novembre 2013, redimensionné pour répondre à l’augmentation régulière du nombre des appels, et modernisé pour assurer de façon optimale toutes ses missions.

280 m2 high tech

Le nouveau plateau technique de réponse aux urgences médicales est passé de 135 à plus de 280 m2, tout en se dotant des moyens structurels et acoustiques d'un centre d'écoute moderne. L’isolation phonique a été particulièrement renforcée (sols, panneaux et revêtements muraux acoustiques), pour réduire les niveaux sonores, améliorer la qualité des échanges téléphoniques et offrir une plus grande sérénité de travail aux agents. L’augmentation du nombre de postes de travail (de 16 à 26) permet d’adapter les effectifs aux besoins, de faire face à une crise par un doublement possible des effectifs, et enfin, d’anticiper l’avenir.

Le Centre 15 est doté des outils les plus modernes en télécommunication, radiocommunication, et informatique, apportant performance et sécurité pour répondre aux appels d’urgences, comme à ceux relevant de la permanence des soins. De larges écrans affichent en temps réel l’activité téléphonique, notamment le nombre d’appels en attente d’être décrochés et ceux en attente d’être régulés. Ils permettent également de géolocaliser les véhicules SMUR, et de diffuser toutes les informations importantes (fermeture d’axes routiers, services d’urgences saturés…).

 

Une sectorisation des activités pour une efficience renforcée

L’agrandissement du CRRA a été l’occasion de repenser et de redistribuer les postes de travail en créant 4 zones d’activité : prise d’appels 15, régulation PDS, régulation AMU, cellule régionale de périnatalité.

 

L’appel au SAMU - Centre 15

L’appel est décroché par un assistant de régulation médicale (ARM) qui, placé en première ligne, a reçu une formation spécifique pour la gestion des appels d’urgence. Dans un premier temps, il enregistre les coordonnées de l’appelant, le motif de son appel, et réalise une évaluation initiale du degré d’urgence par un interrogatoire bref, et dirigé, puis il l’oriente vers un des médecins régulateurs de l’aide médicale urgente (AMU), ou de la permanence des soins (PDS). Secondairement, il est chargé d’envoyer les moyens décidés par la régulation (médecin à domicile, ambulance privée, sapeurs-pompiers, SMUR…).

La régulation est assurée par des médecins hospitaliers urgentistes pour l’AMU, et par des médecins généralistes pour la PDS, dont l’expérience s’appuie sur une pratique clinique quotidienne de leur spécialité.

 

Quelles sont les réponses possibles du médecin régulateur ?

La notion de régulation médicale suppose une gradation de la réponse apportée par le médecin régulateur, en fonction de la situation. Il peut s’agir :

-De donner un simple conseil médical (44% des cas) éventuellement accompagné d’une prescription médicamenteuse lorsque l’état du patient ne justifie pas une consultation en urgence.

-D’envoyer un médecin généraliste au domicile (10% des cas : SOS, médecin de garde, ou éventuellement le médecin traitant), ou d’adresser le patient auprès d’une des six maisons médicales de garde (MMG, dans 15 % des cas) si une consultation médicale est nécessaire.

-D’envoyer une ambulance privée (16% des cas), pour transporter le patient vers une structure hospitalière publique ou privée.

-D’envoyer un Véhicule de Secours aux Asphyxiés et aux Victimes (VASV) (6% des cas) des sapeurs-pompiers au titre du prompt secours.

-D’envoyer une équipe médicale de réanimation du SMUR (9% des cas) seule ou en complément d’un VSAV.

 

Le CRRA en chiffres

-1 000 appels / jour sont décrochés au Centre 15, 1 500 les week-ends et jours fériés, voire jusqu’à 2 000 en période épidémique

-Plus de 260 000 dossiers de régulation médicale (contre 100 000 en 2000)

-Soit une activité globale annuelle de l’ordre d’1 million de communications (appels entrants + sortants en 2013)

-Coût global de l’opération (travaux et équipements) : 1 500 000 €

 

 

Source : Hospices civils de Lyon

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