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Actualités 04/10/2023

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L'Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l'intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l'homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

L’AVC, c’est quoi ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) engendre la perte soudaine d’une ou plusieurs fonctions du cerveau et peut être provoqué par différents facteurs. Il existe trois types d’AVC. Les deux premiers sont les plus dangereux : l’AVC ischémique causé par l’occlusion d’une artère du cerveau et l’AVC hémorragique dû, le plus souvent, à une rupture d’anévrisme. L’Accident Ischémique Transitoire (AIT) est un type d’AVC dit bénin puisque l’artère cérébrale se recanalise d’elle-même, au bout de quelques secondes. Les symptômes disparaissent en même temps. Il faut néanmoins rester vigilant si un AIT se produit : celui-ci peut signaler la survenue potentielle d’un accident de plus grande importance. 

La gravité de l’AVC peut varier. Cela va dépendre de la zone du cerveau touchée mais aussi du nombre de zones cérébrales impactées. Un grand nombre de personnes sont touchées par l’AVC : en France, environ 150 000 par an, dont 30 000 décès. Si de nombreuses vies sont sauvées, l’AVC n’en reste pas moins la première cause d’handicap de l’adulte en France. En effet, de très lourdes séquelles sont occasionnées, comme la paralysie ou la perte de sensibilité d’un membre ou d’un hémicorps, le langage, l’attention, la vision, voire le décès du patient. 

Les différents types d’AVC

Il existe plusieurs types d’accidents vasculaires cérébraux : l’AVC ischémique, l’AVC hémorragique et l’accident ischémique transitoire (AIT).

L’AVC ischémique

La majorité des AVC (environ 85%) sont des infarctus cérébraux que l’on appelle aussi AVC ischémique. Ils se produisent par l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot de sang, causant ainsi une embolie cérébrale. L’obstruction sanguine peut se former dans une partie tiers du corps ou directement dans le cerveau. L’artère peut également être engorgée par une plaque de cholestérol. Dans ce cas, il s’agit d’une thrombose cérébrale.  L’épaisseur du caillot coupe la circulation sanguine et provoque l’AVC.

L’AVC hémorragique

Dans 15% des cas, le patient subit un AVC hémorragique. Il s’agit d’un saignement, dû à la rupture d’une artère cérébrale, qui cause la mort de cellules. La principale cause de l’hémorragie est l’hypertension artérielle, c’est-à-dire une trop forte pression du sang sur la paroi des artères. Il est aussi possible qu’il s’agisse d’une rupture d’anévrisme, qui se définit par la dilatation puis la rupture d’une artère. On distingue les hémorragies intraparenchymateuses (rupture d’une artère cérébrale) et les hémorragies méningées (irruption de sang dans les méninges qui entourent la moelle épinière et le cerveau).

L’Accident Ischémique Transitoire (AIT)

Il s’agit ici d’une complication cérébrale temporaire : le manque de flux sanguin dans le cerveau se résorbe rapidement et ne provoque pas de séquelles. Les symptômes sont semblables à ceux de l’AVC mais s’estompent très rapidement. L’AIT n’est donc pas toujours pris au sérieux et peut même être confondu avec un simple malaise. Pourtant, il peut représenter un signal d’alarme vis à vis d’un AVC plus grave et doit donc être pris en charge dans l’immédiat.

Lire tout le dossier sur le site de Réseau CHU.

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