Selon le dernier bilan établi par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les implants de 5 754 de ces femmes se sont révélés défaillants (soit 25,4 % des implants retirés) : rupture, suintement…

Par ailleurs, des effets indésirables ont été observés chez 3 081 femmes, principalement des réactions inflammatoires.

Les conditions de prise en charge de ces interventions sont consultables sur le site de  l’assurance maladie. 

Poursuivi pour« tromperie aggravée »

Pour rappel, 5 250 femmes, essentiellement françaises, sur les 30 000 femmes porteuses de prothèses PIP ont décidé de porter plainte contre la société PIP. Cette société a vendu durant des années des implants contenant un gel artisanal non conforme en lieu et place du traditionnel gel en silicone.

Jean-Claude Mas, le fondateur de la société PIP, insolvable et poursuivi pour« tromperie aggravée »aux dépens des porteuses et« escroquerie »aux dépens de la société de contrôle qualité TUV, a été condamné en décembre 2013 à quatre ans de prison et 75 000 euros d’amende. Il a fait appel.

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