Mais il est important, estime-t-elle aussi, de distinguer les moyens directement alloués à la recherche parmi le budget alloué par l'Etat et "de s'assurer que ces fonds sont utilisés en fonction du mérite scientifique et non seulement pour équilibrer les budgets opérationnels des CHU".

L'AERES regrette par ailleurs que l'interaction entre les unités de l'INSERM et les CHU ne soit pas "clairement définie" et qu'elle dépende "des intéressés et non de structures établies". Elle souhaite aussi vivement qu'une infrastructure et une stratégie intégrée, qui "font défaut" aujourd'hui, s'instaure.
Les auteurs du rapport ont formulé quatre recommandations principales :
-rationaliser et unifier le mode de pilotage de la recherche médicale,
-créer un institut national unique pour la recherche dans le domaine des sciences de la vie et de la santé chargé de financer et non de gérer les programmes,
-réévaluer le statut, la rémunération et la carrière professionnelle des chercheurs,
-établir une stratégie spécifique de mise en oeuvre durant les années de transition.
Ces propositions qui dépassent largement le cadre de l'INSERM, sont néanmoins jugées "compatibles et même cohérentes avec l'évolution" engagée actuellement par l'institut.
P.H.

HOSPIMEDIA le 17.11.08 www.hospimedia.fr