Beaucoup d’émotions, de commentaires, de réactions…mais finalement aucun démenti ministériel!

D’après ces informations, ces économies sont à rechercher dans plusieurs secteurs d’activité et de dépenses. Elles ont pour conséquence de repenser en partie l’organisation de l’hôpital.

La mutualisation des achats des hôpitaux et l'obtention de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs devraient pouvoir dégager 1,2 milliard d’euros en trois ans.

Ce que cela signifie pour les hôpitaux

Les rapprochements entre hôpitaux voisins permettraient de mutualiser les fonctions dites support (informatique, administration, blanchisserie,  restauration…) et pourraient économiser quelque 450 millions d'euros. 

Le développement de la chirurgie ambulatoire, qui permet une hospitalisation dans la journée et un retour au domicile le soir même, sans passer une nuit dans l’établissement, doit générer 400 millions d'euros et la réduction des durées d'hospitalisations 600 millions.

Mais le point le plus sensible concerne à n’en pas douter, la maîtrise de la masse salariale et l’objectif annoncé de 860 millions d'euros d’économies en trois ans, représentant l’équivalent de 22 000 postes hospitaliers et 2% des effectifs de la fonction publique hospitalière.

Le ministère de la santé a néanmoins précisé que ces économies ne se traduiraient pas par des coupes budgétaires ou des réductions de personnel.

Ce tour de vis supplémentaire est à rapprocher du plan gouvernemental pour dégager 10 milliards d'euros d'économies pour l'Assurance maladie d'ici à 2017, et des récentes injonctions de Bruxelles pour contenir le déficit des comptes publics français.