Aussi appelé bed manager, le gestionnaire de lits a pour mission de posséder une vision globale des entrées et des sorties des patients afin de répartir les lits d’aval en fonction des besoins et des contraintes des services.

Avec l’annonce de la ministre afin de « désengorger les urgences au service des patients, des professionnels et des établissements », le métier va se généraliser. Mais il n’est pas tout à fait nouveau. Les hôpitaux de Lens ou de Pontoise par exemple en savent quelque chose. Il est déjà assez fréquent dans les pays anglo-saxons.

Évolution ou révolution ?

Ce changement d’organisation peut heurter des susceptibilités, celles des chefs de service notamment. D’autant d’ailleurs que le gestionnaire de lits n’a pas de formation médicale. Un vrai défi pour ce poste d’administratif.

D’un côté, les praticiens semblaient attendre la mise en place d’une organisation renforcée et centralisée. De l’autre, le scepticisme est la réaction dominante devant l’annonce ministérielle. D’autant, comme le rappelle la Fédération hospitalière de France, dans un communiqué, que ces postes ne seront pas financés, puisque l’objectif national des dépenses d’assurance maladie, l’Ondam 2013 est « insuffisant pour maintenir en l’état les effectifs de personnels ».

Pour en savoir plus, consultez notre rubrique dédiée aux « métiers hospitaliers »