En 2012, 590 dermatologues avaient assuré des consultations de dépistage dans 250 centres. Parmi les quelques 14 300 participants, 29 % présentaient une lésion suspecte.  La mobilisation se poursuit cette année : les dermatologues ne se contentent pas de poser des diagnostics mais ont à cœur d’expliquer comment observer son corps à la recherche d'éventuelles taches pigmentaires suspectes.

Un premier recours à la télémédecine

Pour la première fois et afin de répondre à la problématique des déserts médicaux, le dépistage se fait cette par le biais de la télémédecine. Une vingtaine de médecins du travail formés par des dermatologues sont présents dans les centres de la Mutualité sociale agricole (MSA) de huit départements (Alpes-de-Haute-Provence, Cher, Charente, Dordogne, Hérault, Nièvre, Vendée et Vosges). Ces médecins ont pour rôle de prendre des clichés des lésions suspectes puis de les transmettre de manière sécurisée à une plate-forme technique pour une analyse en temps réel.

De l’importance de la prévention 

Le SNDV, avec le soutien de l’Institut national contre le cancer (INCa), rappelle, dans un communiqué, que chacun peut agir afin de diminuer l'incidence des cancers de la peau. Pour cela, il faut :

• éviter le soleil entre 12h et 16h et rechercher l'ombre autant que possible ;
• se couvrir avec des vêtements, un chapeau et des lunettes de soleil (à défaut avec une crème solaire haute protection en renouvelant l'opération) ;
• protéger particulièrement les enfants et leur apprendre à se protéger ;
• ne pas recourir aux cabines de bronzage.

Pour connaître les centres qui proposent des dépistages anonymes et gratuits, appelez le 0 800 11 2013, consultez l’application "SoleilRisk" ou le site www.dermatos.fr 

Pour en savoir plus, consultez nos dossiers « cancer » et « télémédecine »