• Twitter
  • Facebook
Actualités 17/08/2015

**** (2 notes)

Urgences : 70 % des patients attendent moins d’une heure avant le début des soins

Attente aux urgences
Aux urgences, l’accueil et l’orientation se réalisent dans la demi-heure qui suit l’arrivée pour neuf patients sur dix, et le début effectif des soins dans l’heure pour sept patients sur dix. Cette rapidité ne doit pas faire oublier les fortes disparités qui existent en fonction des actes reçus. C’est ce que révèle une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees).

La prise en charge médicale est d'autant plus rapide que l'état du malade, notamment s’il a été amené par les pompiers ou le Service mobile d'urgence et de réanimation (Smur), est jugé grave, selon cette étude basée sur les patients reçus dans les 738 structures d'urgences hospitalières de France métropolitaine et des DOM le 11 juin 2013. Ainsi, 87 % des patients amenés par le Smur ont été pris en charge dans l’heure.

Le délai de prise en charge est également plus court dans les petites structures.

Un parcours de soins à la durée très variable

A l’inverse, les patients âgés, ceux qui présentent des motifs liés à la dermatologie, à la rhumatologie ou à la traumatologie attendent plus longtemps le début des soins, toujours selon les résultats de la Drees.

La moitié des patients qui ne sont pas hospitalisés à l'issue de leur passage aux urgences restent moins de 112 minutes aux urgences (délai entre l’enregistrement et la sortie du service), même si, parmi ces personnes, de fortes disparités existent suivant les actes techniques reçus.

Une simple consultation sans acte se traduit pour la moitié des patients à une attente de moins d'une heure et quart, alors qu'une radiographie standard augmente le passage d'une demi-heure.

Enfin, la moitié des patients qui sont hospitalisés à l'issue de leur passage aux urgences, trouvent un lit en moins de 15 minutes. Mais, dans un cas sur dix, il faut patienter près de quatre heures. 

Autre conclusion à laquelle aboutit l’enquête : « les temps d’attente entre les étapes de la prise en charge sont d’autant plus importants que l’affluence dans le service est élevée et la densité de personnels moindre ».

Haut de page
  • Twitter
  • Facebook