L’étude de l’InVS s’intéresse aux hommes salariés et porte sur la période 1976-2002. Au cours de ces années, 1931 décès par suicide ont été identifiés chez les hommes salariés en emploi, soit un taux de 25,1/100 000. Ce taux est inférieur au taux général, qui est de 33,4/100 000 sur la même période.

Le deuxième constat de l’étude est que le taux de suicide des hommes salariés n’a pas évolué au cours de ces années, hormis une légère augmentation entre 1983 et 1989.

En revanche, le taux de mortalité par suicide varie fortement selon le secteur d’activité. C’est dans le secteur de la santé et de l’action sociale qu’il est le plus élevé (34,3/100 000), suivi de l’administration publique (hors fonction publique d’État), de la construction et de l’immobilier (26,7/100 000).

A l’inverse, les secteurs de la production et de la distribution de gaz et d’électricité présentent les taux de mortalité par suicide les plus faibles (15,5 et 15,6/100 000).

Enfin, la catégorie socioprofessionnelle influe fortement sur le taux de mortalité par suicide. Ce dernier est en effet trois fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres.

L’intégralité de l’étude peut être consultée sur le site de l’InVS.