Une prise en charge tardive, lorsque la déformation est déjà importante, peut s’avérer décevante, souligne l’Académie nationale de médecine. Les traitements sont non seulement difficiles, voire handicapants pour les enfants. Les traitements non chirurgicaux, par plâtre et corsets, permettent au mieux d’obtenir au bout de plusieurs années une déformation identique à celle de départ. Quant à la chirurgie, qui ne s’applique que dans 10 à 20% des cas de scoliose, elle soude entre elles les vertèbres déformées et enraidit la colonne vertébrale.

Un dépistage le plus tôt possible est donc souhaitable, lorsque la déformation est minime. Un examen radiologique approprié permettant alors de déterminer si une simple surveillance est suffisante, ou s’il faut un traitement non opératoire.

Une vidéo pour apprendre à dépister la scoliose

« Les parents sont  les mieux placés pour détecter au plus tôt une anomalie », souligne l’Académie de médecine. En partenariat avec la Fondation Yves Cotrel, elle encourage la diffusion d’une courte vidéo  pour apprendre à repérer les signes d’une scoliose : une asymétrie costale, visible lorsque l’enfant se penche en avant, ou le signe de la lucarne, un espace prononcé entre le bras et le dos.

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