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Actualités 06/02/2014

Pilules de 3ème et 4ème générations : les ventes ont chuté de moitié

Plaquette de pilules
[Hopital.fr] - Un an après la mise en garde des autorités sanitaires au sujet des pilules de 3ème et 4ème générations, leur consommation en France a considérablement diminué, au profit d’autres modes de contraception.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, se félicite de ces résultats très positifs : ils montrent que le message qu'elle a répété plusieurs fois, selon lequel « la bonne contraception, c’est celle qui est délivrée à la bonne personne, au bon moment »  a été entendu aussi bien par les prescripteurs que par les femmes.

Le ministère avait pris la décision, en septembre 2012, de dé-rembourser les pilules de 3ème génération, à la suite de l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) qui considérait le service médical rendu par ces spécialités « insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale ».

Il y a tout juste un an, à la demande de la ministre, l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) adressait une mise en garde aux prescripteurs français et initiait au niveau européen une réévaluation du rapport bénéfice/risque des pilules de 3ème et 4ème générations.

Forte progression des stérilets

Le bilan qui vient d’être présenté par l’ANSM montre une évolution importante des modes de contraception dans l’Hexagone. On constate ainsi une baisse de 45 % des ventes de pilules de 3ème et 4ème générations en 2013 par rapport à l’année 2012 : elles ne représentent désormais que 22 % des ventes de pilules contraceptives, contre 45 % en 2012.

De même, la proportion des ventes d’autres modes de contraception (implants, stérilets) a augmenté de 27% en 2013 – la plus forte augmentation concerne les stérilets au cuivre dont les ventes ont progressé de 47 % en 2013.

Les recommandations des autorités sanitaires au sujet de la contraception continuent d’évoluer. La HAS vient ainsi de diffuser de nouveaux guides à destination des pharmaciens. Et les laboratoires devront à l'avenir insérer des "cartes patientes" dans les boîtes de contraceptifs détaillant les signes de thrombose veineuse profonde, d'embolie pulmonaire, d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocarde.

 

Consultez notre dossier sur la Contraception

 

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