Le réseau ville-hôpital MICILOR conjugue expertises pluridisciplinaires et accompagnement, « avec pour ambition d'offrir aux malades atteints d'une MICI une prise en charge optimale tout au long de leur maladie », souligne le Pr Laurent Peyrin Biroulet, du service hépato gastro-entérologie du CHRU de Nancy.

Les MICI sont des maladies fréquentes (près de 200 000 patients en France ), invalidantes, incurables à ce jour, touchant principalement des patients jeunes entre 15 et 35 ans. L'arrivée de nouvelles thérapeutiques a permis d'améliorer la prise en charge de ces patients. Près de 3000 consultations sont réalisées dans le service d'Hépato-gastro-entérologie du CHRU de Nancy. Pour couvrir l'ensemble des besoins sanitaires, la mise en place d'une prise en charge graduée et coordonnée entre la ville et l'hôpital, est nécessaire. Le suivi du patient par le gastro-entérologue libéral permet de réduire les délais entre deux consultations, d'améliorer l'observance et de réduire les risques de complications. Une étroite coordination entre la ville et l'hôpital est plus que jamais essentielle pour une prise en charge optimale du patient.

Réorganiser la prise en charge des MICI pour améliorer la qualité du suivi

Un état des lieux a été dressé à partir d'entretiens réalisés avec de nombreux acteurs de la prise en charge des patients atteints de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique. « De nombreuses actions ont été initiées ces dernières années sur la région Lorraine pour améliorer la prise en charge des patients atteints de MICI, rappelle le Pr Laurent Peyrin Biroulet. Durant deux années, professionnels de santé ville-hôpital, l'Agence Régionale de Santé (ARS) et l'association François Aupetit (afa) se sont réunis, avec le soutien d'AbbVie, afin d'identifier les priorités en Lorraine pour une meilleure prise en charge au meilleur coût. Le résultat a donné vie à un Livre Blanc qui recense les pistes concrètes de réflexion pour améliorer le parcours de soins des malades. L'éducation thérapeutique du patient, la formation des professionnels de santé, le suivi non invasif des patients à domicile grâce à l'application mobile Carmelia, et aujourd'hui la création du premier réseau de soins ville-hôpital MICILOR sont les premiers axes d'amélioration de la prise en charge des patients atteints de MICI. »

En savoir + : http://www.micilor.com/