Les maisons de naissance, des alternatives aux maternités ?

Alternatives aux maternités dans le sens où elles sont des lieux d’accouchement, les maisons de naissance sont destinées aux femmes dont la grossesse ne présente pas de risque materno-fœtal identifié car elles offrent une assistance moins médicalisée (pas de prise en charge des urgences obstétricales, pas d’hébergement).
Ici, pas de médecins en effet. Ce sont les sages-femmes qui gèrent la structure, la prise en charge des accouchements ainsi que la liaison avec une maternité hospitalière située, comme le veut le décret, à proximité immédiate afin de pouvoir gérer d’éventuelles complications.
Plus d’intimité, moins de médicalisation
Le décret autorise l’expérimentation de maisons de naissance. Cette expérimentation doit permettre de « tester une prise en charge moins technicisée de la grossesse et de l’accouchement, hors établissement de santé, et de créer des ‘’maisons de naissance’’ dans lesquelles, des sages-femmes assureront le suivi de grossesse et les accouchements ».
Aujourd’hui, 10 %* des futures mères souhaiteraient accoucher dans une telle structure qu’elle considère comme intimiste. Et bénéficier d’un accouchement physiologique. Besoin d’écoute, suivi personnalisé jusqu’à l’accouchement, refus de l’hyper-médicalisation (limiter au possible les procédures médicales telles que la péridurale ou la perfusion), font partie des motivations de ces parturientes.
Déjà présentes aux Etats-Unis – la première maison de naissance a été fondée en 1975 –, en Espagne, en Suisse, en Grande-Bretagne etc., les maisons de naissance doivent encore faire leurs preuves en France et convaincre encore certains médecins, qui se disent inquiets pour les cas d’urgence.
Consultez également notre article lié « Les sages-femmes, spécialistes de la physiologie et formées pour dépister les pathologies »
*selon le rapporteur de la proposition de loi à l’Assemblée
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