Les douleurs neurogènes chroniques, secondaires à des lésions du système nerveux, ont longtemps été sous-évaluées et insuffisamment prises en compte. Leur prévalence globale est estimée entre 2% et 7% dans la population générale et peut atteindre 10% à plus de 30% dans certaines étiologies. Elles peuvent s’installer dans les semaines, mois ou années suivant la lésion initiale, ou être liées à différents traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie).

Le diagnostic est avant tout clinique, fondé sur la topographie des sensations douloureuses, leurs caractéristiques, et l’inefficacité des antalgiques usuels. Les douleurs intenses sont rarement soulagées par le seul traitement symptomatique (antiépileptiques, antidépresseurs, anesthésiques locaux, chirurgie lésionnelle ou fonctionnelle …) et nécessitent une prise en charge globale (physique et psychosociale).

Cette journée sera centrée sur quatre types de douleurs neurogènes représentatives : les douleurs associées à la sclérose en plaques, les douleurs neuropathiques au cours des affections virales (zona, VIH), les algies périnéales neuropathiques ainsi que les douleurs neuropathiques des diabétiques.

Les deux dernières interventions aborderont des aspects plus particuliers de la prise en charge que sont les mesures physiques de réadaptation neurofonctionnelle et la place actuelle des techniques de stimulation médullaire et corticales.

Tout public – Entrée libre et gratuite.

Pour tout renseignement : myriam.malinge@chu-nantes.fr ou claire.cosset@chu-nantes.fr