• Twitter
  • Facebook
Actualités 25/06/2013

Le nombre d'IVG est resté stable en France en 2011

Nombre d'IVG en 2011
[APM] - Le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) enregistré en 2011 montre une stabilité depuis 2006, selon un numéro publié en juin d'Etudes et Résultats, la revue de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees).

En 2011, 222.500 IVG ont été recensées en France, dont 209.300 en métropole. Depuis 2006, ce chiffre sur le territoire métropolitain s'est stabilisé autour de 210.000 IVG par an, constate l'étude de la Drees.
Annick Vilain, du bureau "état de santé de la population" de la Drees et auteur de l'étude, note que les IVG n'ont pas augmenté non plus au cours des derniers mois de 2012.
Le taux de recours en 2011 était, en moyenne, de 15,1 IVG pour 1.000 femmes. Ce taux est le plus élevé chez les femmes âgées de 20 à 24 ans chez lesquelles il est de 27 IVG pour 1.000 femmes en France métropolitaine, et 50/1.000 dans les départements d'outre mer (DOM). 
Par ailleurs, le recours à l'IVG a baissé chez les moins de 20 ans, avec 15,1 IVG pour 1.000 femmes en 2011, dont 14,6/1.000 en France métropolitaine et 27,5/1.000 dans les DOM. Ces résultats confirment la baisse amorcée en 2000.
A partir de ces résultats, la Drees a établi un indice conjoncturel de 0,52 IVG par femme en métropole entre 15 et 49 ans, et d'un IVG par femme dans les DOM.

De fortes disparités régionales 

Il y avait en 2011 de fortes disparités régionales entre la métropole et les DOM, mais également entre les différentes régions métropolitaines. Les régions où il y a eu le plus d'IVG en métropole étaient la Corse (18/1.000), l'Ile-de-France (18,1/1.000) et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur (21,3/1.000).
A l'inverse, les régions avec le moins d'IVG étaient les Pays-de-la-Loire (10,7/1.000), la Bretagne (11,4/1.000), et l'Alsace (11,5/1.000).
Selon l'enquête de la Drees, deux femmes sur trois qui ont eu une IVG utilisaient une méthode contraceptive qui n'avait pas fonctionné en raison d'un oubli de pilule ou d'un accident de préservatif.
Bien que le nombre d'IVG soit resté stable, leur physionomie a en revanche évolué puisqu'il y a désormais presque autant d'IVG médicamenteuses (48%) que d'IVG chirurgicales. Le rééquilibrage entre ces deux méthodes se poursuit donc.
La part du secteur public dans la prise en charge des IVG a continué d'augmenter partout en France, à l'exception de l'Ile-de-France. En 2011, 13% des IVG ont été réalisées en cabinet libéral, et 80% étaient prises en charge par le secteur public contre 70% en 2005 et 65% en 1995.
Seulement 1% des IVG ont été réalisées en centres de santé, en centres de planification ou d'éducation familiale.
Pour en savoir plus, consultez Etudes et Résultats n°843, juin 2013, "Les interruptions volontaires de grossesse en 2011"

logo APM (Agence de Presse Médicale)

 Article publié le 24/06/2013

dc/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com

Haut de page
  • Twitter
  • Facebook