Le bloc est mort, vive le hall opératoire ?

On le cite souvent en exemple dans le milieu hospitalier : le hall opératoire d’orthopédie-traumatologie de l’hôpital sud de Grenoble. Grande salle de 180m2 résultant de la fusion des quatre anciens blocs, cet espace ouvert comporte notamment, en enfilade, quatre cellules délimitées par un faux plafond soufflant.
Ergonomique, le hall opératoire permet de visualiser d’un seul coup d’œil le programme opératoire. Les membres du personnel peuvent ainsi juger facilement de l’avancement du travail. De quoi faciliter la réactivité ou l’entraide. Par ailleurs, les cellules opératoires étant proches, au gain de place s’ajoute un gain d’investissements. Autre avantage pour les équipes, la bonne luminosité qui permet de travailler à la lumière naturelle.
La sécurité et l’hygiène des patients renforcées
Priorité a aussi été donnée à la qualité de prise en charge du patient. A l’entrée, l’accueil se veut méticuleux (vérification de l’identité, de la nature de la chirurgie, etc.). Par ailleurs, la lutte contre les infections nosocomiales est intensifiée grâce en particulier au vidage et au nettoyage du hall par les brancardiers.
L’intimité en question
L’architecture de l’espace opératoire n’est pourtant pas sans inconvénient au premier rang duquel le bruit. Autre source d’interrogation, le respect de l’intimité des patients.
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