Le CHU de Lille expérimente l’application Pixacare pour la structuration des photographies médicales et la télésurveillance des plaies
Depuis le mois de décembre 2020, c’est une nouvelle application qui est testée au sein du service de Chirurgie plastique et reconstructrice : PIXACARE. En transformant la caméra du smartphone en véritable dispositif médical, elle permettra à terme aux équipes, et aux patients, de disposer d’une solution d’intelligence artificielle pour la prise en charge et le suivi des plaies chroniques et post-opératoires.
Conçue comme une solution digitale innovante pour le stockage de la photographie médicale, l’application PIXACARE permet au service de Chirurgie plastique et reconstructrice de prendre, sécuriser et structurer les photographies médicales de leurs patients et de renforcer la collaboration au sein du service. Cette plateforme leur permet également de mettre en place une télésurveillance médicale des plaies chroniques et post-opératoires, en lien avec les professionnels de santé de ville. Un véritable plus pour les soignants comme pour les patients
UN PREMIER TEST POSITIF, QUI SE POURSUIT
Depuis le démarrage du test, près de 1 500 patients ont pu être suivis et près de 6 000 photos ont été stockées dans l’application. Fort d’un premier retour très positif des équipes utilisatrices, l’expérimentation se poursuit au CHU de Lille, avec des tests de télésurveillance à domicile. Grâce à la génération d’un QR code, le patient et son infirmier(e) à domicile peuvent prendre des photos de l’évolution de la plaie dans un dossier partagé avec l’équipe médicale du CHU de Lille. La télésurveillance médicale permettra ainsi de surveiller la plaie à distance, de délivrer des conseils, d’ajuster un traitement ou de proposer une consultation si nécessaire.
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DE LA SANTE
D’ici quelques mois, l’application permettra également d’analyser les photos de plaies grâce à un module d’intelligence artificielle. Cet outil d’aide à la décision fera gagner du temps aux équipes médicales en calculant automatiquement la surface d’une plaie et en décrivant son contenu (pourcentage de nécrose, fibrine et bourgeonnement). De plus, le système sera capable de remonter des alertes vers les soignants en cas de détection de complications telles que les infections du site opératoire.
source : CHRU de Lille
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