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Actualités 11/07/2012

IVG : de plus en plus médicamenteuses ou dans le service public


[hopital.fr] 225 000 :c’est le nombre d’interruptions volontaires de grossesse réalisées en France en 2010, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) dans son rapport Etudes et résultats du mois de juin 2012.

Stabilité. C’est le terme qui semble convenir lorsqu’on évoque le nombre d’IVG pratiquées En France, le nombre de femmes de moins de 20 ans concernées ou encore les disparités régionales existantes.

En revanche, deux évolutions se confirment en 2010. La première concerne la position dominante (54 %) de la méthode médicamenteuse qui est autorisée depuis 1989 et la loi dite « Aubry-Guigou ». L’augmentation du nombre d’IVG médicamenteuse en ville, en centre de santé ou en centre d’éducation et de planification familiale est parallèle à une diminution du nombre d’IVG réalisées en établissement hospitalier. Dans les établissements de soins, ce sont les IVG chirurgicales qui diminuent au profit des IVG médicamenteuses (47 %).

La belle part du public dans les IVG hospitalières

En 2010, 592 établissements déclarent une activité d’IVG. Les établissements publics représentent 67 % des établissements et prennent en charge, en métropole, 79 % des IVG réalisées en établissement. C’est la deuxième évolution importante concernant les IVG en France.

Pourquoi autant d’IVG ?

Les chiffres montrent aussi que le nombre d’IVG ne diminue pas malgré la généralisation de la contraception. Pour les auteurs de l’étude, Annick Vilain en collaboration avec Marie-Claude Mouquet, « les IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’expliquent pas principalement par un défaut de couverture contraceptive : selon les premiers résultats du Baromètre Santé 2010 de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, 91 % des Françaises sexuellement actives âgées de 15 à 49 ans déclarent employer une méthode contraceptive ».  Les IVG proviendraient d’un oubli ou d’un accident dans la prise d’un contraceptif.

Pour en savoir plus, téléchargez le rapport Etudes et Résultats, n°804, juin 2012 

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