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Actualités 23/06/2014

Fin de vie : une nouvelle mission pour tenter d’apaiser le débat

[Hopital.fr] - Tandis que des faits divers relatifs à la fin de vie font la une de l’actualité, une mission chargée de proposer des aménagements à la loi sur ce thème a été confiée le 20 juin aux députés UMP Jean Leonetti et PS Alain Claeys.

Les deux parlementaires, Jean Leonetti et Alain Claeys - le premier, auteur de la loi de 2005 qui porte son nom, le second, spécialiste de bioéthique - sont des spécialistes reconnus par leurs pairs sur les questions d’éthique. Rendues avant la fin de l’année, leurs propositions pourraient porter sur l'amélioration des soins palliatifs en France, l'usage des "directives anticipées" dans le cas où le malade ne peut pas exprimer sa volonté, voire la "sédation terminale"….

Vincent Lambert : décision le 24 juin

Le débat sur la fin de vie est au cœur de l’actualité, notamment à travers deux affaires.  

Dans le cas de Vincent Lambert, tétraplégique de 38 ans en état de conscience minimale après un accident de la route en 2008,accueilli au sein du service de soins palliatifs du Dr Éric Kariger au CHU de Reims, le Conseil d’Etat rendra sa décision mardi 24 juin à 16h.

Après une expertise médicale complémentaire ayant conclu fin mai que l’état « végétatif » du patient est le fait de lésions cérébrales importantes et irréversibles, et dès lors que la procédure collégiale a été respectée par l'équipe médicale, le conseil d’Etat pourrait ne pas confirmer le jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, et recommander de stopper l'alimentation et l'hydratation artificielles de Vincent Lambert.

Un urgentiste accusé d’euthanasies

Cette décision survient alors que se tient devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques le procès du Dr Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie du centre hospitalier de Bayonne entre mars 2010 et juillet 2011.

Lors du dixième jour d'audience le 20 juin, Bernard Kouchnera pris la défense deNicolas Bonnemaison. Après Jean Leonetti, l'ancien ministre de la Santé, à son tour, a écarté le terme d'« assassin » pour qualifier le médecin. Pour lui, le Dr Bonnemaison était un homme isolé dans un système d'urgences non approprié pour accueillir les patients en fin de vie.

Drame familial

Par ailleurs, une ancienne professeur de français comparaîtra du 25 au 27 juin devant les assises de l'Hérault pour avoir tenté d'abréger la vie de sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.

 

Consultez notre dossier : Les droits des patients en fin de vie

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