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Actualités 10/02/2015

Chirurgie de l'adénome de la prostate : une révolution à l'hôpital de Sens !

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Depuis le mois de janvier 2015, l'hôpital de Sens s'est doté d'une technique de pointe utilisée dans le traitement de l'adénome de la prostate : le laser Green Light (PVP). En 2014, 162 résections endoscopiques de la prostate (RTUP) ont été réalisées à l'Hôpital de Sens. Depuis le 19 janvier 2015, 9 opérations ont été réalisées avec le Laser Green Light par le Dr Halim LABABIDI, chirurgien urologue, responsable du service de chirurgie C Urologie, et le Dr Orlin MIHAYLOV, Soit 4 à 5 opérations réalisées chaque semaine avec cette nouvelle technique de chirurgie.

La chirurgie intrusive lourde laisse place à la vaporisation-laser.

L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue une des affections les plus fréquentes chez l'homme de plus de 50 ans. Lorsque la prostate est très volumineuse, l'urologue doit pratiquer une chirurgie ouverte afin de retirer la partie centrale de la prostate, responsable de l'obstruction. L'intervention par les voies naturelles, via le canal urinaire, demeure la plus couramment pratiquée. Très efficace, cette technique n'est néanmoins pas dénuée de complications, notamment de risques d'hémorragie.

La technique du laser vient désormais au secours des urologues en se substituant à la chirurgie intrusive lourde. Le laser Green Light est un faisceau laser très puissant (180 Watt) qui vaporise instantanément les tissus sur une très faible épaisseur. Ce laser utilise une longueur d'ondes spécifique (532 nm) qui est absorbée par la couleur rouge des tissus riches en vaisseaux sanguins. Cette absorption entraîne une volatilisation des tissus sans hémorragie. Cette absence de saignement réduit le recours à la sonde dans la verge après l'intervention (soit le patient n'en aura pas besoin, soit elle lui sera mise en place pour une durée très courte, de douze à quarante-huit heures).

Le confort du patient avant tout.

Cette technique concerne les patients ayant un HBP symptomatique justifiant une intervention chirurgicale d'un volume prostatique inférieur à 60g. Suite à l'intervention, la durée du séjour du patient est fortement réduite (de 4 à 5 jours, l'hospitalisation est réduite à 1 journée voire même remplacée par une intervention en chirurgie ambulatoire dans 50 % des cas). Le traitement par laser s'avère donc particulièrement adapté pour les patients fragiles ou pour ceux prenant des anticoagulants (problème cardiovasculaire nécessitant une reprise rapide d'anticoagulant). Il y a également une diminution du risque d'infection nosocomiale. En effet, le port de sonde en milieu hospitalier est une des plus importantes sources de ce type d'infection

L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) concerne environ 5 millions d'hommes en France. Chaque année, environ 60 000 interventions pour HBP sont réalisées en France. La technique du laser est apparue en l'an 2000. Elle s'est peu à peu améliorée pour devenir une technique de pointe avec l'arrivée de nouveaux générateurs et le développement d'une nouvelle sonde.

« Plus axé sur les parcours ambulatoires, les nouvelles technologies, la prévention et la médecine personnalisée, l'hôpital de demain renouvelle son approche des parcours de soin. La transformation des hôpitaux est déjà très concrète et nous devons, à Sens, intégrer les évolutions de la société (progrès de la médecine etc.) pour répondre au mieux aux besoins de la population ». ajoute M. Claude-Henri Tonneau, Directeur par intérim.

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