• Twitter
  • Facebook

Vous avez dit MAC ? Définition des médecines alternatives et complémentaires

A la médecine dite allopathique, scientifiquement vérifiable, on oppose généralement les médecines homéopathiques qu’on appelle aussi médecines douces, médecines traditionnelles, médecines non conventionnelles dans l’Union européenne ou encore « médecines alternatives et complémentaires » chez les Anglo-saxons.

Pour Isabelle Ignace, psychologue, hypno-thérapeute et responsable du pôle pédagogique de l’Institut Français d’Hypnose (www.hypnose.fr), « ces médecines ne viennent pas tant en remplacement des médecines occidentales qu’en complément, en appui de celles-ci. Cette précision est importante pour éviter l’arrêt d’un traitement. Par exemple, quand je reçois des patients souffrant d’un cancer, je leur demande de ne pas cesser leur chimiothérapie. »

La médecine non allopathique, souvent issue de pratiques séculaires, constitue un groupe hétérogène de pratiques qui peuvent prendre la forme de phytothérapie (traitement par les plantes), d’acupuncture (une médecine traditionnelle chinoise reposant sur une vision énergétique du corps), d’hypnose (placement en état de veille paradoxale), etc.  Seules l'acupuncture et l'homéopathie sont, en France, reconnues comme « orientation médicale » mais elles ne sont toutefois pas des spécialités.

Les médecines douces bénéficient à la fois d’un certain succès et d’une certaine méfiance dans la mesure où elles ne sont pas toujours légalement encadrées et peuvent donner lieu à des dérives plus ou moins dangereuses.

Dernière modification le 07/04/2015

Haut de page
  • Twitter
  • Facebook