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Les métiers soignants

Masseur-kinésithérapeute

Le masseur kinésithérapeute évalue, dans le cadre d’une prescription médicale, les capacités motrices, sensitives, sensorielles et cognitives pour mesurer le degré d’autonomie et de performance d’une personne.Il réalise, de façon manuelle ou instrumentale, des actes fixés par décret, notamment à des fins de rééducation sur prescription médicale, dans le but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou d’y suppléer. Ces actes sont adaptés à l'évolution des sciences et des techniques.

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Présentation du métier

Le masseur-kinésithérapeute tient compte des caractéristiques psychologiques, sociales, économiques et culturelles de la personne soignée, à tous les ages de la vie. Il établit un bilan, dans le cadre de la prescription médicale qui comprend un diagnostic et les objectifs de soins, ainsi que le choix des actes et techniques qui lui paraissent le plus appropriés. Il doit communiquer au médecin toute information en sa possession susceptible de lui être utile pour l'établissement du diagnostic médical ou l'adaptation du traitement en fonction de son état de santé et de son évolution. Il intervient également dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, massages) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie, etc.).

A l’heure actuelle, près de 69 000 masseurs–kinésithérapeutes exercent en France (dont 47,5% de femmes) : 78% dans le secteur libéral et 22% dans le secteur salarié public et privé.

Etudes préparant au diplôme

Les masseurs–kinésithérapeutes sont titulaires d’un diplôme d’Etat qui se prépare en trois ans dans des instituts agréés par le Préfet de région.

Accès

L’entrée en institut a lieu à l’issue d’un concours.

Peuvent se présenter au concours d’entrée les personnes âgées d’au moins 17 ans au 31 décembre de l’année des épreuves d’admission et justifiant :

  • de l’obtention du baccalauréat français ou d’un titre admis en dispense, ou de la réussite à un examen spécial d’entrée à l’université, ou d’un diplôme d’accès aux études universitaires ;
  • ou d’une expérience professionnelle de cinq ans ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale.

Les épreuves d’admission comprennent :

  • une épreuve de biologie, d’une durée d’une heure et trente minutes, notée sur 20 ;
  • une épreuve de physique d’une durée d’une heure, notée sur 20 ;
  • une épreuve de chimie, d’une durée de trente minutes, notée sur 10.

Les candidats sont admis en fonction de leur rang de classement, mais la sélection est sévère (5% d’admis).

Attention :
Sont dispensés du concours d’entrée dans la limite d’un nombre de places fixé par arrêté :

  • les sportifs de haut niveau qui en font la demande auprès de leur fédération sportive et après décision d’une commission nationale, dans la limite de 20 par an ;
  • les ressortissants de pays non membres de l’Union européenne, titulaires d’un diplôme de niveau équivalent au baccalauréat français, dans la limite de 5% de l’effectif de l’institut. En cas de réussite aux épreuves de fin d’études, ils recevront du préfet de région une attestation, mais qui ne permet pas l’exercice de la profession en France. S’ils veulent obtenir le diplôme d’État, ils devront obligatoirement passer le concours d’admission ;

Les titulaires du diplôme d’État de sage-femme, d’infirmier, de manipulateur en électroradiologie médicale, de pédicure-podologue, d’ergothérapeute, et de psychomotricien ainsi que les étudiants ayant validé le premier cycle d’études médicales sont dispensés de la première année d’études, sous réserve d’avoir réussi un examen de passage en deuxième année.

Certaines écoles ont déjà mis en œuvre à titre expérimental la première année commune des études des professions de santé.

L’admission définitive est subordonnée à la production d’un certificat médical émanant d’un médecin agréé.

Formation

Les études durent trois ans, comprenant 16 modules d’enseignement théorique (1012 heures), des travaux dirigés et pratiques (848 heures) et des stages (1400 heures). Elles ont notamment pour objectif de rendre l’étudiant apte à effectuer les bilans et évaluations nécessaires au diagnostic et au traitement, à choisir les techniques appropriées, à identifier les situations d’urgence et à donner les premiers soins jusqu’à l’arrivée du médecin.

Chaque module fait l’objet d’une évaluation sous forme d’un ou plusieurs contrôles obligatoires, écrits et anonymes. Le module est validé lorsque l’étudiant a obtenu une moyenne de 10 sur 20 à l’ensemble des contrôles écrits du module. Pour passer dans l’année supérieure, les étudiants doivent valider tous les modules de l’année et, pour le passage en troisième année, ils doivent aussi valider les stages hospitaliers accomplis. L’évaluation du stage est fonction de l’assiduité, de la participation du stagiaire à l’activité du service, et d’une prestation orale devant le chef du service dans lequel le stage est effectué.

Délivrance du diplôme d’Etat

Pour se présenter aux épreuves, les étudiants doivent :

  • avoir validé chacun des modules figurant au programme ;
  • avoir validé les stages hospitaliers ;
  • avoir réalisé au cours d’un de ces stages un travail d’intérêt professionnel, d’une quinzaine de pages, permettant à l’étudiant de synthétiser l’ensemble de la démarche de prise en charge masso–kinésithérapique.

L’examen consiste en la soutenance d’un travail écrit à propos d’un cas clinique rencontré en stage.

A partir de 2011 sera mise en œuvre une réingénierie du diplôme d’État de kinésithérapeute, afin de permettra aux titulaires de ce diplôme d’accéder au grade universitaire de licence.

Poursuivre une formation après le diplôme

Les masseurs-kinésithérapeutes ont accès de plein droit en licence de sciences sanitaires et sociales et en licence de sciences de l’éducation.

Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent se spécialiser en kinésithérapie du sport, en ergonomie, en kinésithérapie respiratoire… Ils peuvent au sein de la fonction publique hospitalière accéder au corps de cadre de santé.

Carrière

La majorité des masseurs-kinésithérapeutes exercent à titre libéral.

Dans la fonction publique hospitalière, la rémunération nette mensuelle hors prime de service est de :

  • 1600 euros en début de carrière ;
  • 2400 euros en fin de carrière.

En 2011, les masseurs-kinésithérapeutes faisant partie de la fonction publique hospitalière pourront choisir de passer en catégorie A, avec une augmentation de leur rémunération et un départ à la retraite à partir de 60 ans, ou de rester en catégorie B et continuer à bénéficier d’une possibilité de départ à la retraite au titre de la catégorie active.

Renseignements complémentaires

Association nationale des masseurs-kinésithérapeutes salariés

900, route de Paris – 01440 VIRIAT
Tél : 04 74 45 42 40
Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs

Pour en savoir plus : le portail des métiers du ministère de la santé

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