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Les enfants et l'hôpital 07/04/2015

Votre enfant va être hospitalisé

Guide hopital 2

Que ce soit parce qu’il est nécessaire de faire un soin, un examen, un traitement, pour surveiller son état de santé ou pour l’opérer, une hospitalisation est souvent un moment important dans la vie d'un enfant et de ses parents. En effet, il doit quitter le cadre sécurisant de la maison et des habitudes, pénétrer dans des lieux étranges et côtoyer des gens inconnus.

L’hospitalisation est d’autant plus difficile quand elle n’a pas pu être anticipée et préparée, que c’est la première fois, que vous êtes inquiets pour la santé de votre enfant et dans l’incertitude quant au diagnostic.

Mais cela peut être aussi pour votre enfant une expérience positive, au cours de laquelle, en plus d’être soigné, il apprendra, avec votre aide et celle de l’équipe soignante, à maîtriser l'inconnu. De votre côté, vous pouvez l’aider à vivre cette expérience le mieux possible.

Ce que vous pouvez faire avant l’hospitalisation

Etre bien informé vous-même pour rassurer au mieux votre enfant

Si l’hospitalisation est programmée, renseignez-vous auprès du médecin ou du chirurgien qui a décidé l’hospitalisation ou l’opération de votre enfant, ainsi qu’auprès des différentes personnes que vous allez rencontrer pour organiser son séjour : secrétaires, infirmières, cadre de santé, assistante sociale, anesthésiste…

Votre enfant a besoin de savoir pourquoi il doit aller à l’hôpital et ce qui va se passer. C’est le préalable indispensable pour qu’il se sente acteur de la situation, pour qu’il ait confiance dans les adultes qui l’entourent et adhère plus facilement aux soins et aux traitements. Laissez-le parler et essayez de répondre au mieux à ses questions.
 Les jeunes enfants pensent souvent que s’ils sont malades ou hospitalisés c’est pour les punir ou parce qu’ils ont été méchants. Sans information de la part des soignants ou de vous-même, ils risquent d’imaginer pire que la réalité !
 La vie à l’hôpital est très différente selon le type de service (néonatologie, pédiatrie générale, réanimation, cancérologie, chirurgie pédiatrique, psychiatrie, orthopédie, rééducation fonctionnelle…) et selon le motif d’hospitalisation. Renseignez-vous si le service a édité un document spécifique pour les enfants, sinon vous pouvez vous procurer certains documents auprès d’associations ou dans le circuit classique d’édition.
 Voir aussi une sélection d’ouvrages pour les enfants sur le site de l’association SPARADRAP.

Quand informer

Vous pouvez informer votre enfant en fonction de son âge et de son degré d’inquiétude.
 Les tout-petits jusqu’à 3-4 ans maîtrisent mal la notion du temps. Il n’est donc pas nécessaire de les prévenir très tôt, il suffit de les informer quelques jours avant. Pour les plus grands, les informations peuvent être données dès que l’hospitalisation est programmée.
 Vous pouvez essayer de lui faire rencontrer d'autres enfants qui sont déjà allés à l'hôpital. Pensez aussi à en parler avec ses frères et sœurs, eux aussi se posent des questions et peuvent se sentir coupables.
 Vous pouvez aussi informer l'école de l'hospitalisation prochaine, surtout si elle risque d’être longue pour envisager avec l’enseignant de votre enfant les différents moyens de garder le lien et de bien préparer son retour en classe.

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Les questions que vous pouvez poser avant ou pendant l’hospitalisation

  • Sera-t-il seul dans une chambre ? Si ce n’est pas le cas, comment est organisée la présence des proches, comment seront respectées la confidentialité et l’intimité lors des visite médicales, des soins, etc. ?
  • Est-ce qu’il devra rester dormir à l’hôpital ou est-ce que ce sera une hospitalisation de jour ? Pouvez-vous rester dormir avec lui ? Si non, existe-t-il un foyer ou une maison des parents à proximité ? Un hôtel ayant passé un accord avec l’hôpital ?
  • Sera-t-il hospitalisé dans un service d’enfants ou dans un service d’adultes ? Pour certaines chirurgies ou pathologies, il arrive en effet que des enfants soient hospitalisés dans un service d’adultes.
  • Pourra-t-il recevoir des visites de ses frères et sœurs, grands-parents, copains… ?
  • Y a-t-il une salle de jeux, une animatrice ou une éducatrice de jeunes enfants ?
  • Y a-t-il une école ou des enseignants qui interviennent ?
  • Est-ce que des associations interviennent dans le service pour distraire les enfants : musiciens, marionnettistes, clowns, activités manuelles, sports, cinéma, informatique… ?
  • Existe-t-il un salon ou une pièce de détente pour les parents au sein du service ?
  • Où les parents peuvent-ils prendre leur repas : dans la chambre de l’enfant ? la salle à manger ? un salon pour les parents dans le service ? à la cafétéria ? au restaurant du personnel de l’hôpital ?
  • Est-ce que des associations spécialisées dans une pathologie interviennent dans le service ou dans un espace des usagers au sein de l’hôpital ?
  • Est-ce pratique pour se garer ?
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Objets associés

Que faut-il emporter à l'hôpital ?

La veille du "grand jour", préparez avec votre enfant les choses à emporter à l'hôpital : même pendant une courte absence, l'enfant trouvera un réconfort dans la présence du "doudou" ou du jouet préféré.

Préparer la valise de votre enfant avec lui

  •  Un nécessaire de toilette : brosse à dent, tube de dentifrice, savon, brosse à cheveux, serviette, gant de toilette
  •  Des chaussons
  •  Un(des) pyjama(s) et des sous-vêtements(s)
  •  Des vêtements confortables dans lesquels il se sent bien (les enfants peuvent parfois s’habiller pour aller à la salle de jeux ou à l’école, c’est utile pour garder un rythme de vie habituel).
  •  Des photos (voire des vidéos) : pour voir les images des personnes qu’il aime, ou de son animal préféré, mais aussi pour donner des occasions de dialoguer avec les soignants sur des sujets autres que la maladie
  •  Ses objets préférés : doudou, peluche, tétine, jouet…
  •  De quoi se distraire, s’occuper, jouer, écouter de la musique : surtout s’il n’y a pas de salle de jeux ou d’école dans le service, ce qui est encore malheureusement le cas dans la moitié des services pédiatriques.

N’emportez pas d’objets de valeurs

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Les papiers administratifs nécessaires

  • Livret de famille
  • Carnet de santé
  • Carte vitale
  • Carte de mutuelle, d’assurance complémentaire ou attestation de couverture médicale universelle CMU, selon votre situation
  • Radiographies ou résultats d’examens demandés
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Objets associés

Pendant l’hospitalisation de votre enfant

L’hospitalisation de jour, un cas particulier

On dit aussi hospitalisation ambulatoire ou hôpital de jour. Cela signifie que votre enfant rentre à l'hôpital le matin (pour une opération, un traitement, un examen) et qu’il ressort le jour même. La formule est intéressante car votre enfant n’est pas obligé de rester dormir la nuit et l’organisation est plus simple pour vous. Par contre, vous et votre enfant disposez de moins de temps pour vous adapter à ce nouvel environnement, pour trouver des réponses aux questions qui ne manqueront pas de se poser. Il est donc d’autant plus important de bien vous informer à l’avance sur le déroulement de la journée (éventuellement et si cela est possible de visiter les lieux à l’avance) et d’anticiper ce qui va se passer à la sortie lors du retour au domicile.

Votre présence auprès de votre enfant

Au quotidien

Poster handicap 2

Votre présence, votre attention, ne pourront qu'être bénéfiques pour votre enfant surtout s'il a moins de dix ans. Au début de l’hospitalisation, pour pourrez transmettre à l’équipe soignante toutes les informations qui lui permettront de bien s’occuper de votre enfant : ses habitudes, ce qu’il aime ou n’aime pas, ce qu’il peut faire ou ne pas faire, ce qui l’aide, le rassure. Vous pouvez pour cela utiliser un poster réalisé par l’association SPARADRAP. Quand vous serez là, vous pourrez participer à prendre soin de lui, lui donner à manger, faire sa toilette, le changer, vous déciderez avec l’équipe soignante ce que vous pouvez faire exactement.

Aujourd'hui, les mentalités changent et les parents sont de mieux en mieux acceptés dans les services pédiatriques. Les services qui limitent les heures de visite des parents sont de plus en plus rares : vous pouvez aller voir votre enfant selon vos possibilités à tout moment, que ce soit la journée ou la nuit. Et dans tous les cas prendre de ses nouvelles par téléphone.

Si votre enfant se met à pleurer à votre arrivée, c’est sans doute parce qu’en votre présence, il s’autorise à exprimer ses émotions, c’est normal et c’est bien qu’il puisse le faire.
Mais il pourra arriver que vous ne soyez pas en mesure de rester à ses côtés : raisons professionnelles, autres enfants dont vous devez vous occuper, éloignement géographique, difficulté de locomotion, manque de moyens financiers… Peut-être pouvez-vous faire appel à des personnes de votre famille ou de votre entourage pour vous relayer auprès de votre enfant ?

Dans tous les cas, l'important est d’être là quand vous l'avez promis. Avertissez toujours votre enfant si vous devez vous absenter et lorsque vous partez. Si vous avez un empêchement ou du retard pour le rejoindre, faites le prévenir par l’équipe soignante

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Lors des soins et examens

Dans la majorité des cas et si vous le souhaitez, vous pouvez accompagner votre enfant pendant les soins ou les examens, mais certains services sont encore réticents à cette présence lors de certains soins.
Pour préparer cette séparation, voir aussi notre page " Ce que vous pouvez faire avant l'examen, le prélèvement, le soin ".

La nuit

Demandez si la présence des parents est possible la nuit. Selon l’équipement du service et les places disponibles, vous pouvez rester dormir dans un lit (si c’est une chambre parent-enfant) ou bien sur un lit pliant, un matelas installé pour la nuit ou encore sur un fauteuil.
Une fois familiarisé avec les lieux et les personnels, votre absence la nuit sera moins difficile pour votre enfant. Vous pourrez de toute façon rester avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme et le retrouver tôt le matin, si votre emploi du temps vous le permet.
Selon les politiques du service, les parents peuvent rester dormir toute la durée du séjour ou seulement les premiers jours. Pour attribuer les chambres parents-enfants, la priorité est souvent donnée aux mamans qui allaitent, aux parents d’enfants handicapés, aux parents qui ont des difficultés pour se rendre à l’hôpital (éloignement, moyen de locomotion...). Néanmoins, en fonction de l’activité du service (urgences, épidémie...) il pourra arriver que l’on vous demande de libérer la chambre pour la transformer en chambre pour 2 enfants.

Le fait de pouvoir rester dormir est gratuit dans de nombreux hôpitaux, mais pas dans tous. Certaines mutuelles remboursent ces frais supplémentaires, renseignez-vous. Les frais de repas restent à votre charge.
Rester jour et nuit à l’hôpital n’est pas toujours facile. Pour que la cohabitation se passe le mieux possible entre vous et l’équipe soignante, renseignez-vous sur les habitudes du service, sur ce que vous pouvez ou ne devez pas faire, demandez s’il existe un règlement écrit.

Les visites

Concernant la visite des frères et sœurs, de la famille, de l’entourage, des copains, les horaires pratiqués sont très variables selon les services (pédiatrie générale, néonatologie, réanimation…). Le nombre de visiteurs est souvent limité à 2 (surtout si l’enfant n’est pas dans une chambre simple) pour ne pas trop fatiguer votre enfant. Les visites sont souvent conseillées l’après-midi, la matinée étant souvent bien occupée par les soins, les toilettes, les visites de médecins.
Ces visites sont importantes pour votre enfant, pour qu’il garde ses repères habituels, continue à voir les personnes qu’il aime, garde le moral et pour l’aider à passer le temps, car le temps est long à l’hôpital pour les enfants. Si des activités sont proposées à votre enfant au sein du service, vous pouvez conseiller aux visiteurs de venir en dehors de ces horaires.

Les personnes qui vont veiller sur votre enfant

Selon la durée de son séjour, votre enfant va rencontrer un nombre très important de personnes. Dans un service spécialisé, un enfant peut voir jusqu’à 50 personnes différentes par jour.
Il est important que votre enfant réalise que plusieurs médecins, infirmières, auxiliaires de puéricultrices se succèderont à son chevet pour s’occuper de lui.
Chaque soignant est censé se présenter oralement la première fois que vous le rencontrez mais c’est aussi surtout grâce aux blouses, aux badges ou aux étiquettes sur les blouses que vous arriverez à repérer qui est qui et qui fait quoi. Certains services proposent une liste détaillée de l’équipe ou un trombinoscope pour vous aider à vous y retrouver.
Très souvent, les services sont organisés en 3 équipes, deux pendant la journée et une la nuit. Elles se transmettent les informations grâce au dossier médical et à des temps de " transmission ". Soyez vigilants à ne pas déranger les équipes à ces moments-là, sauf urgence, bien sûr ! Ce temps est primordial et précieux pour la qualité de la prise en charge de votre enfant.

Pour trouver des mots simples pour décrire les différents professionnels qui interviennent l’hôpital à votre enfant, vous pouvez vous reporter au « Dico de la santé » sur le site de l’association SPARADRAP.

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Les personnes qui vont prendre soin de votre enfant

  • Le médecin : examine votre enfant et décide des traitements, des soins, des examens à faire, des médicaments à prendre.
  • Le pédiatre : c’est un médecin qui s’est spécialisé pour s’occuper des enfants.
  • L’infirmier(ère) : veille sur votre enfant, fait les soins (prise de sang, pansements…), donne les médicaments que le médecin a prescrits.
  • Le puériculteur ou la puéricultrice : c’est un infirmier(ère) qui s’est spécialisé pour s'occuper des enfants.
  • L’aide-soignant(e) / l’auxiliaire de puériculture : aide pour les soins de tous les jours, repas, toilette… Une auxiliaire de puériculture est une aide-soignante qui s’est spécialisée.
  • Le cadre de santé a la responsabilité d’organiser la vie du service, il est encore souvent appelé surveillant(e).
  • L’agent hospitalier : s’occupe de la propreté du service.
  • Le(a) secrétaire médical(e) : aide à préparer le séjour et prend les rendez-vous pour voir le médecin.

Et peut être aussi

  • Le médecin chirurgien : opère les malades
  • Le médecin anesthésiste : endort et veille sur l’enfant pendant l’anesthésie générale au bloc opératoire, il s’assure aussi de la bonne prise en charge de la douleur
  • L’infirmier(ère) d’anesthésie : travaille en collaboration avec l’anesthésiste au bloc opératoire
  • Le médecin spécialiste : en fonction de l’âge ou de la maladie de votre enfant cela peut être un néonatologiste, un otorhinolaryngologiste (ORL), un radiologue, un cardiologue, un néphrologue, un oncologue…
  • Le(la) psychologue : écoute et aide les enfants ou les parents qui ont des soucis.
  • Le radiologue fait les radios, des photos de l'intérieur du corps qui montrent les os et certains organes
  • Le kinésithérapeute fait faire des exercices, des mouvements de gymnastique, des massages
  • L’interne : c’est un médecin qui n'a pas encore terminé ses études. Il travaille dans un Centre Hospitalier Universitaire (CHU), il reste 6 mois dans le même service.
  • Le(a) diététicien(ne) : aide à trouver le régime alimentaire adapté à la santé de l’enfant.
  • L’assistant(e) social(e) aide les parents en cas de difficultés financières ou pour organiser le séjour, la sortie.
  • L’éducateur(trice) de jeunes enfants ou l’animateur(trice) : propose des activités ou des jeux pour distraire les enfants, dans la salle de jeux ou au chevet des enfants.
  • Un enseignant : il dépend de l’Education Nationale ou d’une association spécialisée dans l’accompagnement scolaire
  • Une personne bénévole ou un professionnel qui fait partie d’une association intervenant dans le service pour distraire les enfants, les accompagner lors des soins.
Encadré

Objets associés

Le jour de la sortie

C’est un moment très attendu et très important. Très souvent, les sorties se font l’après-midi. Normalement, vous devez être prévenu suffisamment tôt pour vous organiser au mieux, mais dans la pratique la sortie dépend de nombreux facteurs, autant médicaux qu’administratifs et il arrive que tout ne se coordonne pas au mieux : état de santé de votre enfant, disponibilité du médecin ou de l’anesthésiste pour signer la sortie, organisation des soins à domicile, résultats d’examens, rédaction des ordonnances, rédaction des documents administratifs, disponibilité d’une ambulance ou d’un véhicule sanitaire léger (VSL)…

Pensez néanmoins à obtenir le maximum de réponses à vos interrogations pour bien prendre en charge votre enfant de retour à la maison et ne pas vous sentir démuni.

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Avant de partir de l’hôpital, assurez-vous que l’on vous a bien remis ou donné

  • Le carnet de santé de votre enfant
  • Une ordonnance avec les traitements à poursuivre
  • Des conseils pour les soins (refaire les pansements…), l’administration des médicaments, l’installation de votre enfant
  • Des conseils pour prendre en charge la douleur de votre enfant et une ordonnance de médicaments contre la douleur (antalgique). Dans certains cas (suite d’opération, otites…), le médecin peut tout de suite prévoir sur l’ordonnance, la prescription d’un médicament plus puissant si jamais le premier prescrit n’était pas suffisamment efficace. En effet, ce n’est pas la quantité de médicaments donnés qui garantit que l’enfant sera soulagé mais la puissance (le palier) du médicament. Et c’est important d’en disposer à l’avance surtout si votre enfant a très mal la nuit.
    Voir aussi notre page Si votre enfant a mal.
  • Des conseils sur les précautions à prendre : ce à quoi vous devez être attentif (par exemple ne pas prendre le TGV ou l’avion après une opération des oreilles..), ce qui doit vous alerter ou justifier de téléphoner ou de revenir à l’hôpital
  • Un numéro de téléphone où appeler en cas de problème ou d’urgence
  • Eventuellement un régime alimentaire
  • Eventuellement les premiers médicaments à donner et les médicaments pour soulager la douleur surtout si vous sortez un vendredi soir ou qu’il vous sera difficile de vous les procurer.
  • Si nécessaire la date pour un rendez-vous de contrôle
  • Les différents documents administratifs pour vous faire rembourser (mutuelle, moyens de locomotion…) ou pour justifier d’une absence (certificat pour votre employeur…)
  • Le compte-rendu d’hospitalisation : il peut être donné le jour de la sortie ou bien est envoyé à votre médecin traitant ou à votre domicile dans les jours qui suivent
Encadré

Objets associés

Le questionnaire de satisfaction

A l’arrivée dans le service ou durant le séjour, on vous aura remis un questionnaire d’évaluation. Tout service hospitalier à obligation de le faire. Pensez à le remplir avant de partir ou à le retourner une fois complété. Vos remarques sont importantes pour aider les équipes à progresser surtout si vous êtes vigilant à critiquer ce qui s’est mal passé mais aussi à pointer ce que vous avez apprécié. Vous pouvez questionner votre enfant sur son sentiment pour vous aider à remplir ce questionnaire.

Le retour à la maison

De retour à la maison ou pendant sa convalescence, votre enfant aura peut-être encore besoin de soins particuliers. Il aura besoin d'être entouré et de réconfort surtout si des douleurs persistent les premiers jours.
N’hésitez pas à vous faire aider si vous risquez d’être débordé, vous pouvez peut-être trouver du soutien auprès de votre famille ou dans votre entourage, ou faire appel à des professionnels.

Prenez contact avec votre médecin traitant pour vous conseiller.

Dans les semaines qui suivent une hospitalisation ou une opération, de nombreux enfants peuvent avoir des comportements inhabituels. Vous pourrez remarquer que votre enfant s'accroche à vous plus que de coutume, se réveille la nuit, fait des colères ou craint les personnes qu'il ne connaît pas... Ces réactions sont normales, ce ne sont pas des caprices.
Tout cela s'arrangera progressivement, laissez lui le temps de se réadapter à la vie familiale, de " digérer " l’événement. Encouragez-le à jouer au docteur ou à l'opération, à parler de son hospitalisation ou à la dessiner. Votre enfant se débarrassera ainsi peu à peu des peurs accumulées pendant l'hospitalisation... Surtout si vous lui dites qu'il s'est montré courageux et qu'il a su faire face à la situation.

Pour aider votre enfant, l’association SPARADRAP propose plusieurs guides illustrés ainsi qu’un espace ludique et pédagogique sur son site Internet.

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