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Actualités 11/03/2019

***** (2 notes)

Avec Sauv-Life, devenez un citoyen sauveteur

Le SAMU centre 15 du CHU de Poitiers s’est équipé de Sauv-Life. Cette application sur smartphone permet à tous les citoyens de secourir des personnes à proximité.

Elle a été imaginée et développée par un médecin urgentiste du SAMU75, le Dr Lionel Lamhaut, et à ce jour, vingt-et-un SAMU de France ont adopté ce dispositif, dont la Vienne. Grâce à Sauv-Life, dix-huit vies ont pu être sauvées depuis un an. Le professeur Olivier Mimoz, chef du service des urgences générales du CHU de Poitiers, et le Dr Henri Delelis-Fanien, directeur médical du SAMU86 centre 15, ont aussi présenté les bénéfices de la prise en charge des urgences médicales grâce à la e-médecine. En parallèle à cet événement, le centre d’enseignement aux soins d’urgence a organisé deux ateliers de formation aux premiers secours dans le hall d’accueil de Jean-Bernard sur le site de la Milétrie et dans la galerie commerciale d’Auchan-Sud.

SAUV-LIFE et le citoyen sauveteur

Une fois l’application installée sur votre téléphone, le principe de Sauv-Life est simple. Le centre 15 peut vous solliciter via l’application Sauv-Life pour porter assistance à une personne en situation d’arrêt cardiaque dans l’attente de l’arrivée de l’équipe du SMUR ou des sapeurs-pompiers. Tout le monde peut s’inscrire sur cette application et le SAMU vous conseillera sur les gestes d’urgence à réaliser : réalisation d’un massage cardiaque et/ou acheminement du défibrillateur le plus proche. A l’occasion du lancement de cette application au sein du SAMU86, le centre hospitalier universitaire a invité le grand public et la presse à venir découvrir la pratique de Sauv-Life en présence de son créateur, le Dr Lionel Lamhaut, du Pr Olivier Mimoz et du Dr Henri Delelis-Fanien. La création de cette application prend place dans un cadre politique favorable à la création d’un statut de citoyen sauveteur. La loi visant aussi à lutter contre l’arrêt cardiaque et à sensibiliser aux gestes qui sauvent, a été adoptée par l’Assemblée nationale le 19 février dernier. Ainsi, la responsabilité pénale du citoyen sauveteur n’est pas engagée : on ne risque rien à tenter de secourir quelqu’un et c’est ce que promeut le créateur de Sauv-Life.

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