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Actualités 05/09/2012

Les 11-15 ans se jugent en bonne santé et améliorent leurs habitudes alimentaires


[APM] Les 11-15 ans se jugent toujours en bonne santé et ont amélioré leurs habitudes alimentaires depuis quatre ans, selon les résultats du volet français d'une enquête de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rendus publics mardi par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

L'enquête Comportements de santé chez les enfants en âge scolaire (Health Behavior in School-aged Children HBSC) est menée tous les quatre ans dans une quarantaine de pays pour mieux appréhender la santé et les comportements de santé des élèves de 11, 13 et 15 ans, à travers des questions très variées sur leur mode de vie.
L'édition 2010 a été réalisée par le service médical du rectorat de Toulouse en collaboration avec l'unité mixte de recherche UMR1027 Inserm-Université Paul Sabatier, en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Comme en 2006, 88% des collégiens estiment que leur santé est "bonne" ou "excellente", a indiqué l'Inpes.
Les différences d'appréciation selon le sexe persistent, avec seulement 30% des filles se déclarant en excellente santé (contre 43 % pour les garçons) et une détérioration plus marquée que les chez les garçons entre la sixième et la troisième (37% à 26% contre 46,5% à 39,5% chez les garçons).
Cependant, les filles de 15 ans sont un peu plus nombreuses en 2010 qu'en 2006 à donner une bonne appréciation globale de leur vie (82% ont un score sur l'échelle de Cantril supérieur ou égal à 6, contre 77% en 2006).
Les jeunes français se caractérisent par un niveau de plaintes somatiques ou anxio-dépressives plus élevé que la moyenne des autres pays. Selon l'enquête, "les collégiens se plaignent au minimum une fois par semaine: de difficultés d'endormissement (31,5%), d'irritabilité (22,5%), de nervosité (21%) et de déprime (15%), de mal de dos (18%), de mal de tête (16%) ou de douleurs abdominales (15%)".
Les filles sont plus nombreuses que les garçons à rapporter ces plaintes (1,5 à 2 fois plus souvent), mais également à prendre plus d'une fois par mois des médicaments (21% pour des céphalées et 22% pour des douleurs abdominales, par exemple).
Les bonnes habitudes alimentaires sont en progression chez les jeunes, avec 39% des collégiens qui mangent tous les jours des fruits (31% dans l'enquête 2006) et 45% des légumes (42% en 2006). Par ailleurs, 58% des jeunes prennent un petit-déjeûner tous les jours, (67% en sixième et 51% en troisième).
En matière de consommation quotidienne de légumes, la France "se situe entre le deuxième et le cinquième rang sur 39".
Plus de la moitié (58%) des adolescents estiment être "à peu près au bon poids". Mais 30% déclarent faire un régime ou avoir besoin de maigrir et 23% des jeunes de poids normal s'estiment "un peu ou trop gros". "La vision négative du corps concerne surtout les filles, sans doute en raison des normes esthétiques qui pèsent plus fortement sur elles".
La France figure parmi les pays avec les taux de surpoids les plus faibles (33ème et 38ème places des 39 pays pour les garçons et les filles de 11 ans).
L'enquête montre que les adolescents français restent en tête pour la consommation de cannabis et d'alcool, avec un collégien sur six qui a connu une ivresse alcoolique et un collégien sur dix qui a déjà fumé du cannabis (quatrième place pour une consommation dans les 30 jours précédant l'enquête).
Par ailleurs, un tiers des collégiens a expérimenté le tabac, les garçons étant plus précoces que les filles. Un élève sur six fume des cigarettes quotidiennement en troisième et sept collégiens sur 10 ont déjà bu de l'alcool. Entre 2006 et 2010, les tendances de consommation du tabac sont en augmentation.
Les questions sur les relations sexuelles montrent une stabilité des tendances, notamment de la place du préservatif, premier moyen de contraception (85% des jeunes ayant des relations l'utilisent), mais une hausse des rapports non protégés (10% lors du dernier rapport contre 7% en 2006) et une hausse de l'utilisation de la pilule du lendemain (16,5% des jeunes filles en 2010, contre 14% en 2006). 

Article publié le 04/09/2012

hm/eh/APM polsan
redaction@apmnews.com

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