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Actualités 25/06/2010

515.000 intervenants pour aider au maintien à domicile

[hopital.fr] Pour faire face au vieillissement de la population, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs mesures pour la prise en charge des personnes fragilisées. Les dispositifs d'aide à domicile se généralisent ainsi auprès des personnes âgées dépendantes.

En France, 98% des professionnels de ce secteur sont des femmes. Elles bénéficient du statut d'intervenantes à domicile. D'après une enquête menée en 2008, le nombre d'intervenantes au domicile des personnes fragilisées, en France, est de l'ordre de 515.000. Leur moyenne d'âge est de 45 ans environ. Elles interviennent en très grande majorité au domicile de personnes âgées de plus de 60 ans, afin de les aider dans leurs tâches de la vie quotidienne. Elles sont également conduites à prendre en charge des personnes handicapées ou nécessitant une assistance temporaire à la suite d'une maladie ou autre événement.

Elles peuvent exercer de différentes manières : près de 24% sont employées directement par un particulier, environ 37% travaillent pour des organismes prestataires agréés (principalement des associations et des centres communaux d'action sociale) et 39,5% exercent parallèlement sous les deux modes (dans ce cas, elles travaillent en mode mandataire ou mixte). Leur niveau de formation varie selon leur mode d'exercice. En effet, les intervenantes salariées d'un organisme prestataire sont plus souvent diplômées que celles exerçant en emploi direct chez un particulier. Lorsqu'elles possèdent un diplôme en relation avec l'aide à domicile (notamment le diplôme d'État d'auxiliaire de vie sociale ou le certificat d'aptitude aux fonctions d'aide à domicile), la majorité d'entre elles l'a obtenu seulement après quelques années de métier.

Quel que soit le mode d'exercice, les aides à domicile travaillent en moyenne cinq jours par semaine et interviennent rarement la nuit. Le mercredi et les week-ends sont souvent les jours les moins occupés, la famille prenant le relais auprès du proche fragilisé. Cependant, les intervenantes salariées d'organismes prestataires - qui ont souvent un emploi du temps et un cadre de travail plus structurés - ont tendance à travailler davantage : 37% d'entre-elles travaillent à temps plein (34 heures hebdomadaires ou plus). Elles exercent notamment le week-end et les jours fériés. Autre différence : les intervenantes en emploi direct passent plus de temps auprès d'une même personne (près de 11 heures, contre un peu moins de 4,5 heures pour les salariées de services prestataires) et ont un emploi du temps plus stable d'une semaine sur l'autre.

Moins d'un tiers des intervenantes à domicile déclarent exercer cette activité à temps plein et 13% ont un autre emploi en parallèle. Ce cumul résulte d'un constat simple : 50% jugent leur rémunération insuffisante et éprouvent donc la nécessité d'un complément de revenu. En moyenne, leur salaire net s'élève à 840 euros par mois (près de 1.200 euros pour les temps pleins et 720 euros pour les temps partiels). Les écarts de rémunération entre les trois modes d'exercice sont importants, mais ne sont pas véritablement significatifs. Les différences salariales s'expliquent en effet par plusieurs facteurs : sexe, expérience, niveau d'étude, profil des personnes aidées et, surtout, nombre de jours travaillés.

Pour plus de renseignements, consultez le dossier sur le site du ministère de la Santé.

Pour plus d'informations sur les aides à domicile, consultez la rubrique "rester à domicile" de maisons-de-retraite.fr

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