En matière de dépenses de santé, le reste à charge est, en France, parmi les plus faibles des 34 pays membres avec 1,4 % de la consommation finale des ménages en 2013 contre 2,8% en moyenne. Il faut dire que 95 % des Français ont une assurance complémentaire, ce qui représente le plus taux le plus élevé des pays de la zone.

Des points de vigilance 

Ces constats sont néanmoins à nuancer car 23 % des Français sous le revenu moyen et 7 % de ceux au-dessus déclarent avoir des besoins de santé non satisfaits pour des raisons financières, ce qui constitue un taux assez élevé parmi les habitants des pays de l’OCDE.

L'organisation propose aussi des pistes d’amélioration  pour un système de santé plus performant :

• améliorer la pertinence des actes (par exemple, réduire les recours aux césariennes  qui représentaient 20,8 % des accouchements en 2013) ;
• réduire la durée de séjour à l'hôpital (10,1 jours par an contre 8,1 en moyenne) ;
• développer la chirurgie ambulatoire ;
• accroître la part des médicaments génériques (30% de part de marché pour les génériques en France en volume, contre 48% pour la moyenne OCDE).

De l’importance de la prévention

L'OCDE pointe par ailleurs un investissement dans la prévention "trop faible" avec 2% des dépenses de santé alors que l’institution note, dans le même temps :

• une prévalence jugé « élevée » du tabac (24 % des plus de 15 ans fument, contre 20 % en moyenne) ;
• une consommation d'alcool jugée "encore trop importante" (11 litres par habitant, avec une moyenne des pays de l’OCDE à 9 litres)
• l'obésité, qui touche 15% des plus de 15 ans.