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Actualités 18/06/2015

Santé mobile : quelle place dans le quotidien des malades chroniques ?

e-santé
C’est à travers une infographie que l’association Lab e-santé dévoilait, le 10 juin dernier, les résultats d’une enquête sur les pratiques et les attentes des malades chroniques en termes de santé mobile et connectée. Zoom sur quelques chiffres clés…

« Comment sont équipés les personnes souffrant de maladies chroniques ? », « Utilisent-ils des applications mobiles de santé ? », ou encore « Que téléchargent-ils ? »… Autant de questions sur lesquelles l’association s’est  penchée dans son étude intitulée « Santé mobile et connectée : usages, attitudes, et attentes des malades chroniques ».

Les diabétiques les plus en avance

On y apprend que les diabétiques seraient les plus équipés. C’est ce qu’explique Catherine Cerisey, la vice-présidente du Lab : « Alors que 6 personnes diabétiques sur 10 ont déjà téléchargé une mApp, elles ne sont que 15 % lorsqu’elles sont touchées par une autre maladie chronique que le diabète. Il est donc nécessaire de développer une offre adaptée en santé mobile et connectée afin d’accompagner au mieux la prise en charge de ces maladies ».

Plus que l’émergence d’applications, c’est une réelle évolution de la e-santé à laquelle on assiste en termes d’objets connectés de santé et de leur pratique. Les résultats de l’étude parlent d’eux-mêmes : un malade chronique sur 10 détient un objet connecté de santé (29,2 % possèdent un glucomètre connecté ; 27,3 % un tracker d’activité et 13,6 % une balance connectée).

Quelle place pour le médecin ?

Selon le Dr Didier Mennecier, membre du collège des professionnels de santé du Lab e-Santé, la relation médecin-patient connecté reste à construire : « Les malades chroniques téléchargent des applications mobiles de santé et les utilisent surtout si elles permettent de les aider dans la prise en charge de leur maladie. Le médecin reste encore prudent mais c’est l’usage des applications mobiles par les patients qui va probablement permettre de créer, dorénavant, une relation de confiance entre les trois acteurs ». Actuellement, le partage des données recueillies avec le médecin se fait dans un cas sur deux. Un partage toujours placé sous le signe du numérique puisque ces données sont soit présentées sur l’appareil mobile du patient (47,5%) soit par e-mail à (31,7%).

Découvrez l’infographie ci-contre

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