Gastro-entérite : 14 000 hospitalisations annuelles d’enfants de moins de 3 ans
Les gastro-entérites à rotavirus (petit virus en forme de roue) sont des infections qui surviennent le plus fréquemment chez les bébés entre 6 et 24 mois. À l’âge de 5 ans, 95 % des enfants ont déjà été infectés une fois. En France, cette maladie est responsable d’environ 14 000 hospitalisations annuelles d’enfants âgés de moins de 3 ans, d’un nombre de décès estimé entre 7 à 17 par an, et génère des infections nosocomiales fréquentes chez les nourrissons hospitalisés – notamment pour infection respiratoire.
C’est pourquoi le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a publié, le 14 février dernier, de nouvelles recommandations concernant l’utilisation du vaccin contre les gastro-entérites à rotavirus. Ce vaccin, qui réduit le taux d’hospitalisation de plus de 80 %, est désormais recommandé pour tous les nourrissons de moins de 6 mois (rapport détaillé du HCSP). Une décision contraire à celle prise en 2010.
Le prix des vaccins en question
Toutefois, cette recommandation est conditionnée par une baisse des prix des deux vaccins disponibles en France, afin d’aboutir à « des ratios coût/efficacité acceptables pour ces deux vaccins », écrit le HCSP. À ce jour, les vaccins Rotarix et Rotareq sont commercialisés respectivement à 180 et 230 euros. À charge de la Haute Autorité de Santé (HAS) de définir le taux de remboursement qui incombe à la Sécurité sociale.
Se laver les mains régulièrement
Afin de se prémunir de l’épidémie de gastro-entérite, il est avant tout important de veiller à bien se laver les mains. En effet, selon l’Institut national de veille sanitaire (InVS), seuls 59 % des Français déclarent se laver les mains avant de s'occuper d’un bébé. L’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) rappelle à ce propos les règles de base pour se laver les mains, une des meilleures protections vis-à-vis de la diffusion des virus, en 15 secondes et 7 étapes.
À noter aussi que le taux d’incidence des gastro-entérites est actuellement en diminution, par rapport aux deux semaines précédentes où le seuil épidémique avait été dépassé, selon le réseau Sentinelles.
Pour en savoir plus, consultez nos dossiers vaccination et maux du froid.
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