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La prise en charge de la douleur à l’hôpital

Les centres hospitaliers prennent de plus en plus conscience de l’importance du soulagement de la douleur, défini comme un droit fondamental. Ils sont notamment aidés en cela par des instances et des plans nationaux.

Le soulagement de la douleur est reconnu comme un droit fondamental du malade depuis la loi du 4 mars 2002. Il est inscrit dans le code de la santé publique dont l’article L1110-5 précise : « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée ».

 

Les Comités de lutte contre la douleur

L’évaluation et le traitement de la douleur sont au cœur des préoccupations des établissements hospitaliers obligés par le code de santé publique à se doter d’unComité de lutte contre la douleur, le Clud. Sa mission ? Coordonner les différentes actions prévues pour le soulagement de la douleur en prévoyant des protocoles analgésiques issus des recommandations de bonne pratique, en formant les équipes, en mettant en place des actions d’éducation thérapeutique en direction des patients.

Les plans de lutte contre la douleur

Des plans nationaux de lutte contre la douleur se succèdent depuis 1998. En 2013, le 4e Programme national 2013-2017 distingue :

  • les douleurs aigües (post-chirurgicales, urgences),
  • les douleurs chroniques (lombalgies, céphalées chroniques quotidiennes, douleurs arthrosiques et musculo-squelettiques, etc.)
  • les douleurs liées aux soins.

Chacune devant faire l’objet de prises en charge adaptées. Pour cela, le Programme définit trois axes prioritaires :

  • améliorer l’évaluation de la douleur et la prise en charge des patients en sensibilisant les acteurs de premier recours (pharmaciens, médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, etc.).
  • garantir la prise en charge de la douleur lorsque le patient est hospitalisé à domicile (sensibiliser les intervenants à domicile et les aidants, etc.).
  • aider les patients qui rencontrent des difficultés de communication (nourrissons, personnes souffrant de troubles psychiatriques ou de troubles envahissants du développement, etc.) à mieux exprimer les douleurs ressenties afin d’améliorer leur soulagement. 

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Dernière modification le 23/06/2015

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