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Freins et acquis

Coopération médecine de ville/hôpital

L’articulation entre secteurs hospitalier et ambulatoire est un des enjeux majeurs de l’HAD car cela doit permettre à l’hôpital de se recentrer sur ses missions propres.

Mais il faut dire que le secteur libéral connaît assez mal l’HAD : seulement 5 % des admissions sont demandées par un médecin généraliste.

La Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (FNEHAD) se fixe comme priorité le « rapprochement hospitaliers-libéraux » avec pour principaux sujets de discussion  la rémunération, la tenue du dossier patient, la participation à la permanence des soins (24heures/24) à laquelle le médecin libéral n’est pas habituée.

Une expérimentation de la télémédecine

Suivi du dossier patient, planning, facturation des achats, gestion de la pharmacie… Les technologies de l’information sont largement mises à contribution avec la HAD. Aux forts besoins en logiciels s’ajoutent ceux en télésurveillance. En effet, il faut compter avec des systèmes de téléalarmes déclenchées par le patient et la surveillance audiovisuelle à domicile.

De façon plus générale, la télémédecine incluant le télédiagnostic, la téléconsultation et la téléassistance est promise à un bel avenir.

Limites

Souvent qualifiée de secteur d’avenir et d’excellence parce qu’elle répond à l’évolution du système de santé français, l’HAD n'avait pas encore atteint en 2010 l’objectif de 15 000 places affiché par le gouvernement. Et ce malgré un développement significatif depuis 2005 en nombre d’établissements (+ 140 %), de patients pris en charge (+ 160 %) et de journées réalisées (+ 185 %).

Une circulaire de décembre 2013 prévoit à l’horizon 2018, soit en cinq ans, un doublement de l’activité d’HAD constatée en 2011.  

En outre, quatre activités  ne sont pas assez développées : la chimiothérapie, l’obstétrique compliquée, les soins pour les enfants souffrant d’un cancer et les soins pour ceux souffrant de malformations à la naissance qui vont devoir rester des mois hospitalisés.

Il faut dire que la répartition de l’offre est très inégale sur le territoire avec une implantation plutôt urbaine et francilienne. L’Ile-de-France concentre en effet un tiers des places et près de la moitié de l’activité.

Bien qu’étant financièrement attractive, l’offre d’hospitalisation à domicile n’a pas encore démontré qu’elle permettait de réduire les dépenses de santé.

Dernière modification le 07/04/2015

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