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Actualités 16/10/2013

Urgences : diminuer la violence avec l'auto-défense?

Attente aux urgences
[hopital.fr] - Attente de plus en plus longues, mélange de situations très hétérogènes… Les phénomènes de fatigue voire de violence sont de plus en plus souvent monnaie courante dans les services d’urgences. Pour assurer une meilleure sécurité des patients mais aussi de leurs personnels, des établissements ont opté pour une solution aussi pacifique que possible : l’auto-défense.

En 1995, suite à l’agression physique d’un aide-soignant du service des urgences, le CHU de Limoges a mis en place des formations de self-défense pour son personnel. Des stages ont été élaborés par le docteur Dominique Grouille, anesthésiste de l’hôpital, et François Smolis, cadre infirmier en psychiatrie et professeur de karaté. 

Une méthode originale

Déposée Grouille-Smolis, cette méthode de self-défense a pour principal objectif de prévenir et de gérer la violence à l’encontre du personnel hospitalier, en particulier dans les services les plus exposés. Or, il est important de préciser que le dialogue est toujours la solution privilégiée pour résoudre les conflits potentiels entre des personnes au sein des hôpitaux.

Au-delà du côté pratique, le Dr Grouille insisté sur la prédominance de la dimension psychologique : le soignant, une fois formé, doit céder moins facilement à la peur.

Une approche qui fait des émules 

Avec la recrudescence médiatique de la question de la violence dans les établissements de soins, plusieurs hôpitaux publics se sont ouverts à cette méthode. C’est l’approche psychologique de la formation qui a notamment plu à l’hôpital de Ravenel dans l’Oise. L’établissement, spécialisé en psychiatrie, recourt à la méthode Grouille-Smolis depuis 2008. D’autres centres hospitaliers l’ont également adopté, comme l’hôpital de Brive, celui de Tulle ou encore celui de Lagny.

Pour aller plus loin, consulter nos dossiers Le respect des règles de savoir-vivre, d'hygiène et de sécurité et Les droits de l’usager  

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