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Actualités 04/09/2015

La péridurale serait fréquente chez les femmes qui souhaiteraient accoucher sans

Jeune accouchée
En France, 77 % des femmes accouchant par voie basse en 2010 ont reçu la pose d’une péridurale. Une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) parue le 24 août dernier laisse entrevoir que si un quart des femmes enceintes souhaitent accoucher sans péridurale, seule la moitié y parvient.

Tout est parti d’une interrogation : qui sont les femmes qui souhaitent accoucher sans péridurale et qui se voient finalement administrer cette analgésie en cours de travail ?

Pour réaliser leur étude, les chercheurs se sont fondés sur les données de l’Enquête nationale périnatale 2010 qui incluait plus de 14 600 femmes. Ont été écartées les parturientes qui ont eu une césarienne et celles chez lesquelles une césarienne s’est médicalement avérée incontournable. Parmi les autres, 26 % ont déclaré pendant leur grossesse ne pas vouloir de péridurale. 52 % ont finalement reçu une analgésie péridurale.

Une question d’organisation des soins…

Le choix d’un accouchement sans péridurale émane plutôt de femmes jeunes, avec plusieurs enfants et avec un faible niveau d’études. Ou bien encore de femmes de nationalité étrangère.

Or, indique l’Inserm « la décision d’avoir finalement recours à l’analgésie péridurale au cours de l’accouchement […] est plus fréquente chez les femmes qui accouchent pour la première fois, en cas de surcharge de travail des sages-femmes et de présence permanente d’un anesthésiste dans la maternité, ou encore chez les femmes qui ont reçu de l’ocytocine en cours de travail (pratique très fréquente en France pour faciliter l’accouchement) » ajoute l’Institut.

 

Plus que de choix personnel

La responsable des travaux de recherche, Béatrice Blondel, explicite et nuance ces conclusions. Pour autant, la chercheuse note que, dans un certain sens, « le recours fréquent à la péridurale […] laisse peu de choix à l’expression de la préférence de certaines femmes pour des formes moins médicalisées de l’accouchement ».

Une explication qui va dans le sens de la position défendue, dans un communiqué, par le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes pour lequel « toutes les femmes < doivent pouvoir > bénéficier d’un accompagnement de qualité adapté au niveau de risque de leur grossesse mais répondant également à leur choix ».

 

> Pour en savoir plus, consultez notre article lié : http://www.hopital.fr/Actualites/Les-maternites-observent-une-augmentation-constante-des-demandes-de-peridurale

 

 

 

 

 

 

 

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