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Actualités 10/07/2015

La moitié des IVG réalisées en établissement hospitalier sont médicamenteuses

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229 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2013, un chiffre relativement stable par rapport aux années précédentes selon une étude réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees).

On compte 15,3 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France métropolitaine et 26, 5 dans les DOM (hors Mayotte). Si le taux de recours global augmente légèrement, il connaît une tendance à la baisse parmi les moins de 20 ans.

Ces IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’expliquent « pas principalement par un défaut de couverture contraceptive » puisque seules 3 % des femmes ayant eu recours à une IVG n’utilisent aucune méthode de contraception. 

Variations régionales 

Le taux de recours peut varier du simple au double entre les régions. On passe en effet de 11 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans dans les Pays de la Loire à 22 pour PACA.

En métropole, 84 % des IVG ont été réalisées en établissements hospitaliers (les 16 % restant étant réalisées en cabinet, en centres de santé ou en centre de planification ou d’éducation familiale). La moitié des IVG pratiquées à l’hôpital sont médicamenteuses. 

Le secteur public en première ligne

« En 2013, 563 établissements déclarent une activité d’IVG en Métropole, 17 dans les DOM (et un à Mayotte) », indique l’étude. Plus de 8 IVG sur 10 sont prises en charge dans les hôpitaux publics. Un chiffre en nette augmentation depuis les années 90.

En France, l’IVG a été autorisée par la loi du 17 janvier 1975 dite loi Veil, reconduite en 1979, puis définitivement légalisée le 1er janvier 1980 et remboursée par la Sécurité sociale avec la loi du 1er janvier 1983 (loi Roudy). La technique médicamenteuse est, elle, autorisée depuis 1989.

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