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Actualités 23/11/2015

L'ophtalmologie reste la spécialité préférée des étudiants en médecine

Consultation ophtalmologique à l'hôpital
L'ophtalmologie est de nouveau arrivée en tête des spécialités les plus prisées par les étudiants en médecine ayant réussi le concours national en 2014, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 26 octobre dernier. En bas du tableau, on trouve la médecine générale.

Sur le podium des spécialités les plus attractives pour les futurs internes se retrouvent, comme en 2013, l'ophtalmologie, puis la cardiologie et la dermatologie – qui se partagent la deuxième place.

Pour son étude dirigée par Marion Bachelet, la Drees s'est appuyée sur les demandes d’affectation des étudiants, sur leur classement et sur le nombre de postes offerts dans chacune des trente spécialités recensées.  

La médecine générale délaissée ?  

En 2014, à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN), 7 860 candidats ont été affectés sur l'un des 8 190 postes offerts. Au total, ce sont pas moins de 96 % des postes qui ont été pourvus.

Comme en 2013, il restait ainsi des places en médecine générale, en médecine du travail, en santé publique et en psychiatrie. Et, pour la première fois, en biologie médicale – peut-être en raison de l'augmentation du nombre de postes dans la discipline.  

Avec 215 places délaissées, la médecine générale a pourvu 94 % de ses postes (contre 95 % en 2013). En termes d'attractivité, elle est passée d'avant-dernière en 2013 à dernière en 2014, juste après la médecine du travail. 

Pour autant, et à l’inverse des hommes, l’attractivité de la discipline se renforce chez les femmes. En 2014, 14 % des femmes ayant le choix entre toutes les spécialités ont opté pour la médecine générale, contre 12 % en 2013.  

Des internes qui se féminisent

On note aussi que 59 % des internes sont des femmes. Cependant, leur répartition est inégale selon les spécialités. « Dans certaines spécialités, plus de trois quarts des internes sont des femmes, c'est le cas en pédiatrie en gynécologie-obstétrique, gynécologie médicale et dermatologie ». Elles sont au contraire moins de 40 % parmi les internes de médecine nucléaire, de neurochirurgie, de chirurgie générale, de chirurgie orale et d’imagerie médicale.  

> Référence : Marion Bachelet, « 7 860 étudiants en médecine affectés à l’issue des épreuves classantes nationales en 2014 », Drees, Études et Résultats n°937, 2015.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche Médecin hospitalier

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