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Actualités 02/09/2015

Insulter un professionnel de santé nuirait à la qualité des soins, selon une étude

Infirmier discutant avec une patiente
Les incivilités auxquels médecins et infirmiers sont parfois confrontés à l’hôpital pourraient bien nuire à la qualité de la prise en charge des patients. C’est ce que révèle en tout cas une étude menée par des chercheurs israéliens et américains. Eléments d’explications.

Des chercheurs, dont les travaux ont été publié le 10 août dernier dans la revue Paediatrics, ont tenté d’évaluer comment des comportements grossiers pouvaient nuire à une bonne prise en charge des patients par les membres du corps médical. Selon la revue française Sciences et Avenir, qui se fait le relai des résultats de l’étude, « des réflexions vexatoires peu avant la prise en charge les rendraient moins rapides dans le diagnostic et moins efficaces dans l’administration des traitements ».  

Moins efficaces. « De loin »

Pour aboutir à cette conclusion, 24 équipes médicales constituées d’un médecin et de deux infirmiers ont été placées devant un cas fictif requérant un diagnostic précis et rapide. A s avoir celui d’un nouveau-né atteint d’une entérocolite nécrosante, une affection potentiellement mortelle qui se traduit par une inflammation des tissus du côlon et/ou de l’intestin.

Avant la prise en charge, certaines équipes ont été confrontées à des réflexions désagréables de la part de collègues tandis que les autres ont fait face à des commentaires neutres.

Trois experts médicaux indépendants ont ensuite évalué la qualité de la prise en charge des nourrissons avec des résultats assez différenciés selon les chercheurs : les équipes soumises à des remarques vexatoires ont été « de loin » moins efficaces dans l’exercice de la médecine que leurs collègues.

Toujours selon les auteurs de l’étude, ont été particulièrement impactés le temps de la mise en place du traitement et la communication entre les membres de l’équipe.

Or, comme le note Sciences et Avenir, « bien sûr, les conditions de cette expérience sont très particulières, et il est difficile de la transposer telle quelle à l’ensemble des situations tendues qui peuvent survenir à l’hôpital. En particulier dans les rapports avec les patients ». L’occasion d’une nouvelle étude ? 

> Pour en savoir plus, consulter nos articles :

 

 

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