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Actualités 30/01/2012

Anesthésie : la place grandissante de l’hypnose

[best of hopital.fr] De plus en plus, l’hypnose investit les blocs opératoires. Mais quel rôle joue-t-elle dans les anesthésies ? Éléments de réponse.

L’hypnose est une modification de la conscience qui permet d’être déconnecté du présent – douloureux – sans être en état de sommeil. Tout individu peut entrer en état d’hypnose de façon naturelle dans ses activités quotidiennes. C’est cette faculté qui est utilisée en anesthésie, le plus souvent couplée à une analgésie faible. L’anesthésie sous hypnose, ou hypno-sédation, se pratique de manière sécurisée, avec vérification des constantes, surveillance cardiaque et respiratoire, comme pour toute autre anesthésie

La transe hypnotique

L’hypnose ericksonienne fait appel à un souvenir agréable et sécurisant que le patient choisit librement. Il peut s’agir d’un endroit, d’un entourage familial ou amical ou encore d’un hobby. Cette phase d’induction conduit à une transe hypnotique dans laquelle le patient se trouve pendant l’acte opératoire ou d’exploration.

Une solution souple et encadrée

La consultation d’anesthésie pré-opératoire est obligatoire.
L’hypnose, qui accompagne les seuls actes sous anesthésie loco-régionale, augmente les effets des sédatifs et morphiniques. L’hypno-analgésie peut être convertie en analgésie ou en anesthésie générale si la situation clinique l’exige.

Une véritable communication entre le praticien et le patient

Il faut savoir que seul le professionnel de santé en charge de l’hypnose a droit de parler (au patient). Avec l’hypnose, l’acte d’anesthésie, très technique, devient un acte de communication qui commence à la consultation et se poursuit au bloc opératoire.
Le patient est actif dans l’hypno-sédation et le praticien est impliqué, à l’écoute.

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