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Actualités 13/02/2014

Une première Journée du Cœur pour alerter sur les maladies cardiaques

[Hopital.fr] – La Saint-Valentin célèbre les cœurs à double titre cette année. Pour la première fois ce 14 février 2014, l’Alliance du Cœur organise la Journée du Cœur, en partenariat avec les médecins cardiologues. Les explications de son président, Philippe Thébault.

Hopital.fr : Qu’est-ce que l’Alliance du cœur ?

P. Thébault : C’est une union nationale qui regroupe 13 associations et 2 fédérations de patients touchés par toutes les maladies cardiaques. Nous représentons 8000 patients, greffés du cœur, porteurs de défibrillateur, pontés, valvés, insuffisants cardiaques, cardiaques congénitaux… 

  

Hopital.fr : Pourquoi organisez-vous cette première Journée du Cœur ?

P.T. : Avec les cardiologues libéraux du Syndicat National des Spécialistes des Maladies du Cœur et des Vaisseaux (SNSMCV), nous saisissons l’occasion de la date symbolique du 14 février pour attirer l’attention sur les maladies cardiaques, qui sont une des causes les plus fréquentes de mortalité. Cette journée nationale touche et mobilise les associations de patients, les professionnels de santé, les chercheurs, les institutionnels et les villes qui nous accueillent cette année : Bordeaux (Cité mondiale), Paris (Docks de Paris) et Strasbourg (Palais des Congrès). Six tables-rondes sont organisées en interactivité entre ces trois villes, grâce au multiplex et à un système de streaming accessible à tous depuis un ordinateur connecté à internet. Pour suivre les débats et poser vos questions, rendez-vous sur http://lajourneeducoeur.org/.

 

Hopital.fr : Quelles seraient les priorités du Plan Cœur que vous appelez de vos vœux ?

P.T. : Les débats de cette première Journée du Cœur doivent en effet enrichir le débat national afin d’obtenir la mise en place d’un Plan Cœur, souhaité par la Fédération française de cardiologie. Un livre blanc remis fin 2014 aux pouvoirs publics va présenter plusieurs recommandations pour ce Plan Cœur : cibler les femmes, qui ont rattrapé les hommes pour le nombre d’infarctus et sont souvent prises en charge trop tard, enseigner les gestes qui sauvent à l’école car les gens ne savent pas manipuler les défibrillateurs, stimuler à nouveau la recherche, améliorer le suivi personnalisé et social des malades…

 

Propos recueillis par Catherine Holué

 

Consultez notre dossier sur les maladies cardiovasculaires

 

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